Politique

La trahison, l’ingratitude et la perfidie : une marque purement algérienne

En tant qu’analyste politique et social algérien, je suis bien informé de ce qui se passe dans mon pays misérable et accablé. Je peux presque affirmer que le vol, la trahison et la perfidie sont devenus une marque typiquement algérienne. Un instant, cher citoyen, ne t’emporte pas comme à ton habitude avant d’avoir lu mon article attentivement et compris ce qui se cache entre ses lignes.

Le premier acte de trahison dans notre histoire récente a été celui de notre droit à l’autodétermination et à choisir un président légitimement élu par le peuple, capable de mener le pays vers la justice sociale, la prospérité et le bien-être. Au lieu de cela, nous avons accepté l’usurpation de Tebboune et de sa clique, ainsi que leur règne oppressif, nous nous sommes contentés des miettes qu’ils jettent dans leurs poubelles, pour lesquelles nous nous battons entre nous. Celui qui parvient à obtenir quelques miettes crie sans réfléchir : « Vive l’oncle Tebboune ! » Quant à ceux parmi les citoyens opprimés qui osent protester, ils sont les premiers à être accusés par le peuple trompé de trahison, de collaboration avec l’ennemi ou d’être des intrus au sein de la nation.

N’oublions pas non plus que nous avons trahi nos voisins qui nous ont soutenus pendant la lutte pour l’indépendance. À peine devenus libres, nous avons fait de tous les pays, et particulièrement de nos voisins, des ennemis, reniant leur aide avec une ingratitude et une perfidie sans bornes. Mais cela ne s’arrête pas là. Les maisons de retraite, où les enfants abandonnent leurs parents, sont bondées de personnes âgées, ceux qui ne trouvent pas de place sont jetés à la rue, sous le nom de la « nouvelle Algérie ». Plus étrange encore, en Algérie, dès qu’une femme est atteinte d’une maladie chronique ou d’un cancer, son mari s’empresse de la divorcer et de la remplacer par une nouvelle victime, même s’ils ont une douzaine d’enfants ensemble.

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Samia Qasmi, présidente de l’association « Nour Ed-Doha » pour l’aide aux malades du cancer, a déclaré que des dizaines de milliers de femmes algériennes ont été abandonnées par leurs maris après un diagnostic de cancer du sein ou de l’utérus. Certaines sombrent directement dans la dépression, ce qui pousse certaines à se suicider ou à fuir vers l’inconnu. D’autres tombent dans une dépression sévère, incapables de collaborer avec les médecins pour suivre leur traitement, elles ressentent alors un sentiment d’infériorité et perdent confiance en elles-mêmes et en leur entourage, ayant perdu une partie de leur corps, souvent considérée comme un symbole de féminité.

Elle ajoute que certains hommes justifient leur acte par une perte de virilité et d’honnêteté, un comportement motivé par leur égoïsme et leur amour-propre, sans égard pour les années de vie commune, le pain partagé et les sacrifices de leurs partenaires qui ont peut-être consacré leur vie à leur confort et leur bonheur. Un citoyen de cette trempe ne peut rien apporter de bon ni de louable.

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