Les vols à main armée, qui ont augmenté de 4 % entre janvier et août derniers, figurent parmi les pratiques qui aggravent la situation et accentuent la crise au Zimbabwe. Selon les informations rapportées par la presse locale ce mardi, la police attribue cette hausse au manque de véhicules pour les forces de l’ordre, à l’insuffisance des équipements et à la pénurie de ressources humaines. Dans ce contexte, l’assistant-commissaire de police chargé des affaires administratives, Lenny Nkobi, a déclaré que « les vols à main armée, en tant que catégorie la plus violente, continuent de susciter une inquiétude croissante, alors que les cas de vols en général ont diminué de 8 % au cours de la même période ».
Il n’a pas caché sa crainte face à l’ampleur de la menace et au manque de moyens disponibles pour la police, qui agit « selon ses capacités ». Il a souligné que l’insuffisance des ressources limite la capacité des forces de l’ordre à répondre efficacement, ce qui permet aux criminels, selon Nkobi, de « nous dépasser », car ils « utilisent des véhicules puissants ». Le manque de moyens est particulièrement évident en ce qui concerne le nombre de véhicules nécessaires à la police : sur les 9 320 véhicules requis, seuls 2 830 sont disponibles, dont 1 007 sont hors service. Ainsi, seulement 1 823 véhicules sont opérationnels, soit environ 20 % des besoins de la police.
