L’armée nigériane a annoncé que quatre soldats nigérians ont été tués et cinq autres blessés lorsque les forces ont repoussé une attaque coordonnée menée par des rebelles à Ngamdu, dans le nord-est de l’État de Borno. Un porte-parole militaire a déclaré que, lors de cette dernière attaque, les rebelles ont utilisé des roquettes, des drones armés et des engins explosifs improvisés ciblant le personnel et les véhicules militaires. L’armée a ajouté que des renforts de la 29e brigade de la force opérationnelle ont aidé à repousser l’attaque, qui a également endommagé plusieurs véhicules protégés contre les embuscades et les mines, ainsi que des camions de transport.
Les rebelles ont placé plusieurs engins explosifs improvisés le long de la principale voie d’approvisionnement Ngamdu-Damaturu, ce qui a temporairement interrompu la circulation. Les ingénieurs militaires ont ensuite neutralisé trois sites piégés, rouvrant la route au trafic militaire et civil. L’armée a déclaré avoir tué au moins 15 assaillants. Boko Haram et l’État islamique en Afrique de l’Ouest ont intensifié cette année leurs attaques contre les bases militaires dans l’État de Borno, bastion de l’insurrection qui a fait des milliers de morts et déplacé environ deux millions de personnes en plus d’une décennie. Les données recueillies par le groupe de surveillance des conflits ACLED montrent que les rebelles ont mené 333 attaques dans le nord-est du Nigeria cette année, contre 375 attaques pour l’ensemble de l’année 2024.
L’armée nigériane affirme avoir lancé des opérations anti-insurrectionnelles au cours des derniers mois dans l’État de Borno pour démanteler les réseaux rebelles dans la région du nord-est.
