En Algérie, le tribunal d’El Harrach, dans la capitale, a condamné un ancien militaire à une peine de 3 ans de prison ferme et à une amende de 10 000 dinars, soit environ 65 euros, avec ordre d’incarcération immédiate, pour les chefs d’accusation de viol d’un mineur et de destruction de biens publics. L’individu, apparu dans une vidéo circulant sur les réseaux sociaux, a été filmé en train de bloquer une voie publique et de détruire des véhicules de citoyens au niveau du rond-point de la résidence universitaire pour filles 02, à Blateau, commune d’Oued Fayet.
Le verdict a été prononcé après la comparution immédiate de l’accusé, nommé « Kh. Adel », un ancien militaire ayant des antécédents judiciaires, poursuivi pour des délits de destruction de biens publics, coups et blessures volontaires sur un mineur de moins de 14 ans, viol en public, possession d’une arme de catégorie 6 sans motif légitime, destruction volontaire de biens d’autrui et atteinte à l’ordre public. Ces actes sont punis en vertu des articles 269, 290 bis, 407, 407 bis et 442 bis (paragraphe 2) du Code pénal, ainsi que de l’article 39 de l’ordonnance n° 06/97 relative au matériel de guerre, aux armes et aux munitions. Cependant, en appel, après l’intervention de hauts responsables de l’État, la peine a été réduite à 3 ans de prison ferme seulement.
