La Force de Réserve de l’Afrique de l’Est a conclu avec succès son premier exercice de commandement naval, baptisé « Bahri Salama 1 », à la base militaire de Douraleh, dans la ville de Djibouti. Cet exercice représente une étape majeure dans les efforts de l’organisation pour renforcer la sécurité maritime régionale et développer ses capacités à soutenir la paix dans la région de l’Afrique de l’Est. La cérémonie de clôture a vu la participation de plusieurs personnalités de haut rang, dont l’invité d’honneur, le ministre de la Défense de Djibouti, Hassan Omar Mohamed, le vice-président du Conseil des ministres de la Défense et de la Sécurité de la Force de Réserve de l’Afrique de l’Est et ministre de la Défense du Soudan, le général Hassan Daoud Kian, ainsi que Jacob Marxons Oboth, ministre de la Défense et des Anciens Combattants de l’Ouganda.
Étaient également présents des membres du corps diplomatique, des ambassadeurs accrédités à Djibouti, des attachés militaires et des représentants d’organisations partenaires de la Force de Réserve de l’Afrique de l’Est. La République de Djibouti a accueilli cet exercice, qui a duré deux semaines, réunissant des représentants des États membres de la Force de Réserve de l’Afrique de l’Est, des chefs d’état-major de la défense régionale, des membres du Conseil des ministres de cette force, des diplomates, des attachés militaires et des organisations partenaires, incarnant ainsi la solidarité régionale et l’engagement commun en faveur de la paix et de la coopération maritime. Lors de la cérémonie de clôture, le ministre de la Défense de Djibouti, Hassan Omar Mohamed, a déclaré : « Aujourd’hui marque une étape importante, mais ce n’est pas une fin, c’est le début d’un nouveau chapitre », soulignant l’importance de poursuivre la coopération, l’apprentissage et l’investissement pour renforcer la préparation de la Force de Réserve de l’Afrique de l’Est.
Dans son discours, le général Hassan Daoud Kian a souligné le succès de « Bahri Salama 1 » dans le renforcement de l’interopérabilité, de la communication stratégique et de la compréhension des cadres juridiques maritimes entre les pays participants, affirmant que l’exercice a ouvert la voie à une meilleure préparation collective pour faire face aux menaces maritimes régionales et soutenir les opérations de paix.
