Société

À une date très attendue, le Grand Musée égyptien s’apprête à ouvrir ses portes au monde entier

Depuis l’émergence de son idée dans les années 1990, le projet a oscillé entre ambition et reports successifs, jusqu’à ce que le moment tant attendu de l’inauguration approche enfin. Après plus de deux décennies d’attente, le Grand Musée égyptien du Caire se prépare à ouvrir pleinement ses portes en novembre prochain, dans un événement culturel décrit comme l’un des plus marquants au monde cette année, ce gigantesque édifice, situé à proximité des pyramides de Gizeh, s’étend sur une superficie d’environ 872 000 pieds carrés, constituant le plus grand projet culturel dédié à l’histoire d’une civilisation spécifique. Il offrira aux visiteurs des dizaines de milliers d’artefacts retraçant les chapitres de l’histoire de l’Égypte ancienne.

Parmi les moments forts de cette inauguration tant attendue figure l’exposition complète des 5 000 pièces du trésor du roi Toutânkhamon, qui seront présentées ensemble pour la première fois depuis la découverte de sa tombe en 1922. Le musée abrite douze salles principales documentant l’histoire de l’Égypte ancienne. Le parcours du visiteur commence par un escalier monumental entouré de statues et de sculptures colossales, pour se conclure par une vue panoramique sur les pyramides de Gizeh à travers des fenêtres s’étendant du sol au plafond. Le musée n’était pas totalement absent ces dernières années. En 2023, des visites limitées ont débuté dans la Grande Salle abritant la statue de Ramsès II, vieille de 3 200 ans. En octobre 2024, une ouverture expérimentale a permis de visiter la plupart des salles, à l’exception des trésors de Toutânkhamon et des barques royales, précédemment conservées près de la Grande Pyramide avant leur transfert en 2021.

  Algérie : Deux femmes tuent un enfant avec une pierre à cause d'une querelle d'enfants

Le chemin vers l’ouverture du musée n’a pas été facile. Annoncé en 1992, la première pierre a été posée dix ans plus tard par le président Hosni Moubarak. Cependant, le soulèvement du Printemps arabe en 2011, suivi du coup d’État militaire, a de nouveau retardé le projet. De plus, la forte baisse du nombre de touristes a contraint le gouvernement à emprunter environ un milliard de dollars pour financer la construction, la pandémie de Covid-19 et les conflits régionaux ont également contribué à de nouveaux retards.

Ajouter un commentaire

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les plus lus

To Top