L’égyptologue Zahi Hawass a annoncé samedi que l’Égypte dévoilera une découverte archéologique majeure à l’intérieur de la Grande Pyramide de Gizeh l’année prochaine, en 2026. Lors d’une table ronde à la 44e Foire internationale du livre de Sharjah, aux Émirats arabes unis, M. Hawass a déclaré que cette découverte est « une trouvaille archéologique majeure qui ouvrira un nouveau chapitre dans l’histoire des pharaons ». Il a expliqué qu’il s’agit d’un nouveau passage de 30 mètres de long, mis au jour grâce à un équipement de pointe. Au cours de cette session, le chercheur égyptien a fourni une explication scientifique détaillée de la construction des pyramides, décrivant les techniques d’ingénierie et de construction employées par les anciens Égyptiens.
Il a réfuté les théories non scientifiques qui invoquent l’intervention d’êtres extraterrestres ou de forces surnaturelles dans leur construction, lors de la réunion, M. Hawass a également évoqué le Grand Musée Égyptien, le qualifiant de « l’un des plus grands musées au monde », abritant plus de cinq mille objets provenant des trésors du roi Toutankhamon, exposés dans leur intégralité pour la première fois. Il a également passé en revue les technologies modernes utilisées pour examiner et nettoyer les ouvertures des pyramides grâce à des robots de pointe, permettant ainsi à son équipe d’accéder à des zones auparavant inaccessibles.
À la fin de la séance, le Dr Zahi Hawass a évoqué ses efforts pour récupérer les antiquités égyptiennes conservées dans les musées du monde entier, soulignant qu’il ne s’agit pas seulement d’une préoccupation nationale, mais bien d’un « droit historique et culturel qui doit être restitué ». Il a mentionné ses tentatives d’emprunter des objets égyptiens majeurs tels que le buste de Néfertiti, la pierre de Rosette et le planétarium, malgré les refus de certains musées.