En Algérie, grâce à la politique des généraux, la pauvreté et l’ignorance sont devenues systématiques depuis l’arrivée au pouvoir du général Chengriha. Elles visent délibérément une catégorie sociale précise et non les autres. Cette situation n’a rien d’innocent, de fortuit ou de naturel : il s’agit d’un appauvrissement et d’une mise en famine méthodiques, avec préméditation, résultat d’une stratégie politique de la bande au pouvoir. Cette image est récurrente dans tous les régimes des « fils de harkis » qui se sont succédé dans notre pays spolié : ils divisent les citoyens, pratiquent la discrimination entre Wilayas et entre classes sociales. C’est une politique courante à l’époque coloniale que les généraux, ces enfants illégitimes de la France, ont ressuscité aujourd’hui pour nous léguer une société pauvre, ignorante, engluée dans le vice et qui se complaît dans la criminalité…
Un rapport officiel publié par la police algérienne a révélé que le taux de criminalité a augmenté de manière alarmante dans le pays, de 35 % par rapport à l’année précédente, en particulier dans la capitale et les grandes villes, malgré le renforcement des efforts de l’institution sécuritaire et l’augmentation des budgets qui lui sont alloués pour son équipement. Le chef de l’Inspection générale de la Sûreté nationale, Ali Badaoui, a déclaré lors d’une conférence de presse que les données montrent une hausse du taux de criminalité au cours de l’année qui va s’achever (2025) par rapport à l’année précédente (2024) de 35 %, un chiffre élevé comparé aux années passées où la hausse n’avait été que de 17 % en 2023 par rapport à 2022. Le total des crimes et affaires traités par les services de police a atteint 496 000 crimes, impliquant plus de 474 000 personnes, et le nombre de victimes s’est élevé à 401 000.
Le rapport précise que le nombre d’affaires liées aux stupéfiants traitées l’année dernière (2024) a atteint environ 100 000 dossiers, ayant conduit à l’arrestation de 120 000 personnes impliquées dans le trafic et le commerce de drogue de toutes sortes, en particulier les comprimés hallucinogènes dont plus de 75 millions d’unités ont été saisies lors des différentes opérations dans les Wilayas. Concernant les vols de commerces de produits de consommation, le rapport révèle que 2 535 magasins d’alimentation ont été cambriolés, impliquant 1 605 personnes. Les services de police ont récupéré 3 251 quintaux de blé, de lentilles et de pommes de terre volés, ainsi que d’importantes quantités de cartons de lait de 100 litres, de bouteilles d’eau minérale et de boissons gazeuses de fabrication locale.