Société

L’Afrique du Sud accuse les États-Unis d’employer une main-d’œuvre illégale sur son territoire

L’Afrique du Sud a accusé les États-Unis d’utiliser des citoyens kenyans sans permis de travail dans un centre traitant les demandes d’asile déposées par des Sud-Africains blancs. Un communiqué publié par le ministère de l’Intérieur sud-africain a indiqué que sept Kényans ont été arrêtés après que des rapports de renseignement ont révélé que des personnes « étaient récemment entrées en Afrique du Sud avec des visas touristiques et avaient commencé à travailler illégalement » dans le centre. Washington a accusé l’Afrique du Sud d’« ingérence » dans ses efforts pour accueillir les Afrikaners blancs en tant que réfugiés, dans une réponse transmise à l’agence France-Presse.

Les États-Unis accordent le statut de réfugié aux Afrikaners en invoquant leur exposition à la persécution. Le gouvernement sud-africain a rejeté ces allégations. Les États-Unis ont réduit le nombre de réfugiés qu’ils accueillent annuellement du monde entier, passant de 125 000 à 7 500, mais ont affirmé qu’ils donneraient la priorité aux Afrikaners, dont la plupart descendent d’origines néerlandaises et françaises. Cela constitue l’une des questions ayant entraîné une détérioration marquée des relations entre l’Afrique du Sud et l’administration Trump. L’Afrique du Sud a annoncé que les citoyens kényans arrêtés lors de l’opération de mardi seraient expulsés et interdits d’entrée dans le pays pendant cinq ans.

Des demandes de visas de travail leur avaient précédemment été refusées, mais ils ont été trouvés « exerçant un emploi malgré la possession exclusive de visas touristiques, en violation claire des conditions d’entrée dans le pays », selon le communiqué. L’Afrique du Sud a également exprimé son inquiétude concernant la coordination entre responsables étrangers et travailleurs non documentés, et a indiqué qu’elle avait contacté les États-Unis et le Kenya pour résoudre cette question. Le ministère de l’Intérieur a déclaré que l’opération démontrait l’engagement de l’Afrique du Sud « partagé avec les États-Unis en matière de lutte contre l’immigration illégale et l’abus de visas sous toutes ses formes ». La ministère a précisé qu’aucun responsable américain n’avait été arrêté et que l’opération n’avait pas eu lieu sur un site diplomatique.

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