Les États-Unis ont signé un accord sanitaire bilatéral de cinq ans avec le Nigeria, visant à renforcer le système de santé du pays, avec un accent particulier sur la promotion des prestataires de soins de santé basés sur la foi chrétienne. Selon le département d’État américain, le mémorandum d’accord prévoit l’allocation d’environ 2,1 milliard de dollars américains pour soutenir les programmes de prévention et de traitement du VIH, de la tuberculose, du paludisme, de la santé maternelle et infantile, ainsi que de la poliomyélite.
Il est également prévu que le Nigeria augmente ses dépenses nationales en santé d’environ 3 milliards de dollars sur la durée de l’accord. Cet accord, annoncé par le porte-parole adjoint principal, Thomas Pigott, fait partie de la stratégie mondiale de santé « Amérique d’abord ». Selon le communiqué du département d’État américain, l’engagement financier du Nigeria représente « le plus grand co-investissement qu’un pays ait réalisé à ce jour dans le cadre de la stratégie Amérique d’abord pour la santé mondiale ». D’après le communiqué, ce mémorandum est lié aux réformes récentes entreprises par le gouvernement nigérian dans le but de protéger les communautés chrétiennes contre la violence.
Dans le cadre de l’accord, un financement dédié sera alloué aux établissements de santé chrétiens, en particulier ceux qui proposent des services intégrés pour les maladies infectieuses et la santé maternelle et infantile. Le communiqué indique : « Le mémorandum d’accord a été négocié dans le contexte des réformes entreprises par le gouvernement nigérian pour prioriser la protection des populations chrétiennes contre la violence, et inclut un financement important dédié au soutien des établissements de santé chrétiens, avec un accent sur l’élargissement de l’accès à des services intégrés pour le VIH, la tuberculose, le paludisme et la santé maternelle et infantile ».
Le Nigeria compte actuellement environ 900 cliniques et hôpitaux affiliés à des organisations religieuses, que le département d’État américain indique servir plus de 30 % de la population. Des responsables américains ont déclaré que l’investissement dans ces établissements vise à compléter les services de soins de santé publics et à améliorer l’infrastructure sanitaire globale du pays.