Dans notre pays, l’Algérie, la manière provocante dont le système des vieux généraux traite le peuple lésé est devenue absolument intolérable, ils ont échoué à assurer la stabilité alimentaire, au point que la viande de chevaux, d’ânes et de chiens se retrouve sur les tables des Algériens, avec la pauvreté et l’ignorance qui règnent dans tout le pays. Et malgré tout cela, des arrestations arbitraires frappent les citoyens sans distinction entre enfant, vieillard, homme, femme, malade ou aveugle, l’essentiel est de satisfaire le vieux général Chengriha…
C’est pourquoi notre site a mené un entretien exclusif avec plusieurs avocats et membres de la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme (dissoute), qui défendent les détenus d’opinion en Algérie, parmi eux (A.H) et (N.Y). Ces derniers entraient dans les prisons dans le cadre de leur travail et ont observé des choses horribles qui font dresser les cheveux sur la tête et frissonner le corps. Voici leur réponse lorsque nous leur avons demandé quelle était la chose la plus étrange qu’ils aient vue dans les prisons : « C’était la vue de deux détenus d’opinion qui étaient devenus fous. Ils étaient dans un état de saleté et de crasse insupportable ; nous ne pouvions pas leur parler sans porter un masque et utiliser des désinfectants.
Ils déféquaient sur eux-mêmes et se cognaient la tête contre les murs au point que l’un d’eux a perdu l’ouïe. Nous avons demandé une troisième expertise médicale pour eux, et les médecins ont confirmé qu’ils avaient complètement perdu la raison et qu’ils risquaient de se suicider en prison ou de s’automutiler gravement. Cela justifiait leur libération immédiate, mais la demande a été refusée froidement par le juge d’instruction, sans justification. Cela nous a profondément attristés ».
Ils ont ajouté : « Nous avons vu un homme assis sur un fauteuil roulant, le visage couvert d’ecchymoses, parmi les détenus. Nous avons même trouvé une aile spéciale pour les mineurs qui avaient participé au Hirak, tous dans un état pitoyable. Et plus de 50 % des détenus d’opinion en Algérie ont contracté le VIH et sont devenus fous à cause des viols répétés qu’ils subissent de la part des prisonniers et des gardiens ». Ils ont conclu leur entretien en disant : « Alors nous avons réalisé que ce qui se passe en Algérie est bien plus horrible que ce qui arrive aux Palestiniens dans les prisons israéliennes, et de loin ».
