L’autorité de l’or au Ghana a annoncé avoir dépassé son objectif fixé pour les exportations d’or du secteur artisanal et à petite échelle pour l’année 2025, qui était de 100 tonnes, en générant plus de 10 milliards de dollars en recettes de devises étrangères. Cette réalisation constitue un soutien solide aux réserves extérieures et à la stabilité macroéconomique. Le directeur exécutif de l’autorité, Sami Jimfi, a expliqué dans une déclaration publiée sur sa page officielle sur Facebook que ce développement représente une « étape décisive » dans le processus de réforme du commerce et de l’exportation de l’or au Ghana.
Selon Jimfi, l’atteinte de l’objectif avant la date prévue reflète l’impact du renforcement de la surveillance réglementaire et de l’amélioration des systèmes de traçabilité, ainsi que des partenariats stratégiques avec les mineurs à petite échelle. Il a souligné que ce résultat met en évidence la pertinence du mandat de l’autorité en matière de régulation du commerce de l’or dans le pays. Les rapports financiers de l’autorité pour les deuxième et troisième trimestres de l’année en cours ont révélé un revenu net global de 906,32 millions de cédis ghanéens (82,733 millions de dollars américains) entre avril et septembre 2025, ce qui reflète une force croissante dans son budget et renforce sa durabilité financière.
Les analystes considèrent que la performance ascendante de l’autorité depuis le début de l’année reflète son succès dans l’intégration des mineurs à petite échelle dans l’économie formelle grâce à des mécanismes de licence, à l’application de normes de conformité, à la fourniture d’un accès aux marchés et à la garantie de prix équitables. Ils ont également lié cette amélioration à l’augmentation de la demande internationale pour l’or ghanéen, motivée par la confiance croissante dans le cadre réglementaire de l’autorité et son engagement envers les principes de transparence et d’approvisionnement éthique, ce qui a renforcé la compétitivité du Ghana sur le marché mondial et contribué à réduire le trafic illicite et les fuites qui minaient auparavant les recettes.