Economie

Le financement climatique pourrait-il répondre aux besoins énergétiques de l’Afrique ?

Le financement climatique pourrait-il répondre aux besoins énergétiques de l'Afrique ?

Pensez à la façon dont la nourriture finit sur votre table. Votre agriculteur local utilise divers outils, y compris un petit téléphone portable pour y arriver. Mais s’il n’y a pas d’énergie durable, l’humanité pourrait être condamnée, n’est-ce pas ? C’est un exemple clair de ce qui pourrait arriver sans les investissements nécessaires dans les besoins énergétiques de l’Afrique. Les financements climat se multiplient pour relever ces défis. Mais cela pourrait-il atténuer les besoins énergétiques du continent ? Hasnaine Yavarhoussen est PDG du Groupe Filatex à Madagascar. Il dit à Ignatius Annor de Business Africa d’Antananarivo que :  »Il y a des financements climat par les différents acteurs qui doivent être soutenus notamment par la Banque Africaine de Développement, qui est passé à 35% en 2019. Il y a un changement que nous devons soutenir des énergies fossiles carburants à une énergie plus verte ».

Engelo Eric Bote est un cordonnier ivoirien, mais pas comme les autres, ses produits sont faits pour les riches de Côte d’Ivoire, les gens qui ont le nez pour le luxe. Depuis sept ans, Eric Bote confectionne des chaussures pour hommes et femmes. Ses clients sont les habilleurs d’élite, pour acheter une paire dans sa boutique, il faut se séparer en moyenne de 130 000 francs CFA (200 euros), ses chaussures sont toutes faites à la main, il lui faut des jours pour coudre et tisser une seule paire. Bote soutient que la production de masse à l’aide de machines automatisées est mauvaise pour la qualité et la précision obtenues avec une touche humaine.

« Si on veut garder notre savoir-faire, notre fait main, parce que celui qui parle d’industrialisation, parle de réduire la contribution de l’Homme, alors on va passer, pourquoi pas, à 80 % machine et 20 % fait main ce qui m’intéresse vraiment ? Non. Je veux une entreprise qui, même si elle doit produire 100, 200 ou 300 paires… Car ne l’oublions pas, le luxe se caractérise par la rareté. Vous avez des machines qui peuvent vous en couper 8 000 morceaux de ce cuir en une heure, mais nous ne sommes plus dans le secteur du luxe », a-t-il déclaré.

  Des professionnels de l'enseignement hautement qualifiés sont essentiels au développement de l’Afrique

 

 

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