Economie

Une ville morte en 2030…Les nouvelles routes ont-elles sauvé Le Caire d’un destin effrayant ?

Une ville morte en 2030...Les nouvelles routes ont-elles sauvé Le Caire d'un destin effrayant ?

« Une ville morte d’ici 2030 », des responsables du gouvernement égyptien ont décrit le sort du Caire, si le gouvernement ne mettait pas en œuvre de nouveaux projets routiers et immobiliers pour sauver la capitale d’une forte densité de population, de niveaux élevés de pollution et de constructions aléatoires, la description du gouvernement visait à démontrer l’importance des nouveaux projets qu’il met en œuvre, y compris les routes, les ponts et les nouvelles villes en dehors de la capitale, ainsi que la volonté de déménager dans la nouvelle capitale administrative située à l’est du Caire, qui a suscité de vives polémiques ces dernières années, notamment de la part des opposants qui voyaient que l’autorité était prodigue dans la construction de routes et de villes pour les riches au détriment de nombreuses priorités, notamment dans les domaines de l’éducation et de la santé.

Le ministre du Logement et des Communautés urbaines, Assem El-Gazzar, a déclaré que le Caire est devenu un bloc urbain sourd encombré d’activités, de mouvements et de constructions aléatoires, avec une diminution du pourcentage d’espaces verts et d’espaces ouverts, et l’absence d’exigences pour planification et construction, la semaine dernière, lors de l’inauguration de projets dans les secteurs du logement et des routes en présence du président Abdel Fattah El-Sisi, El-Gazzar a cité les attentes de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) selon lesquelles Le Caire sera une ville morte d’ici 2030, ce qui signifie que la vitesse sur les axes principaux passera à moins de 10 kilomètres à l’heure.

Dans son discours lors de la même activité, le Premier ministre Mostafa Madbouly a confirmé que le responsable de l’Agence japonaise de coopération internationale lui avait dit en 2010 – à l’époque Madbouly était à la tête de l’Autorité générale de l’urbanisme – qu’il ne préférerait pas être en Le Caire durant la période entre 2020 et 2030 car elle deviendrait une ville fermée et morte.

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