Economie

Comment peut-on guider la transformation économique en Afrique ?

Comment peut-on guider la transformation économique en Afrique ?

Le gouvernement ghanéen a réagi très rapidement à la pandémie et, à la fin du mois de mars, le verrouillage était en vigueur. Au début, la conformité était généralisée et le gouvernement a passé du temps à informer et à éduquer la population sur ce qui se passait. Elle a montré un engagement fort et la crise a réuni les différentes factions politiques autour d’une cause commune. Alors que les élections sont prévues pour décembre de cette année, la tension entre sauver des vies et sauver des moyens de subsistance a alors commencé à émerger. De toute évidence, comme tous les pays en développement, l’infrastructure sanitaire est faible. Et l’économie est très informelle, avec plus de 80% de la population active employée dans ce secteur. Il était extrêmement difficile d’imposer la quarantaine sur les marchés, et bien qu’il y ait eu une certaine fumigation, ils ont dû rester ouverts. Les rassemblements sociaux, les mariages et les funérailles ont été interdits, mais il y a eu beaucoup de pression pour que le gouvernement assouplisse ces mesures.

De plus, le gouvernement voulait poursuivre sa campagne politique. Aucun nouveau cas n’a été détecté et le nombre de cas actifs est en baisse, que ce soit par décès ou rétablissement. Est-ce dû à un manque de tests ou à une baisse du nombre de cas? Il semble y avoir un consensus émergent sur le fait que l’épidémie en Afrique ne s’est pas déroulée comme la communauté internationale le pensait. Il n’a pas été aussi virulent et envahissant qu’on le craignait initialement. Diverses explications ont été proposées – l’Afrique a une population jeune, donc ils sont moins susceptibles de mourir et donc l’impact a été limité. Aussi, peut-être parce que les pays africains ont enduré des maladies endémiques pendant si longtemps, ils ont développé de fortes immunités, que ce soit contre Ebola, le paludisme ou d’autres maladies transmissibles. Quelles que soient les preuves, tout indique que le niveau d’infection est beaucoup plus bas en Afrique qu’ailleurs. Le nombre de décès même en Afrique du Sud, bien que plus élevé qu’ailleurs en Afrique, est encore bien inférieur à celui de l’Europe et des États-Unis.

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