La start-up fintech basée en Tanzanie NALA s’est associée à la société de paiement panafricaine Cellulant pour alimenter les paiements du Royaume-Uni et des États-Unis vers le Kenya, l’Ouganda, le Rwanda, la Tanzanie et le Ghana, les envois de fonds des pays étrangers constituent une source importante de ressources externes en Afrique subsaharienne, le service de transfert de fonds que la collaboration NALA-Cellulant est en train de développer vise à faciliter les paiements transfrontaliers en réduisant considérablement le coût d’envoi d’argent du Royaume-Uni et des États-Unis vers l’Afrique.
Le directeur de l’exploitation de NALA, Nicolai Eddy, a déclaré : « Aujourd’hui, l’Afrique subsaharienne est la région la plus chère vers laquelle transférer de l’argent », il a précisé que ce partenariat présente une énorme opportunité d’exploiter la technologie pour rendre les envois de fonds transparents, « Chez NALA, nous avons créé une plate-forme entièrement numérique permettant aux particuliers et aux entreprises basés au Royaume-Uni et aux États-Unis d’envoyer de l’argent à leurs amis, leur famille et leurs employés en Afrique. Cellulant est l’un des premiers pionniers du paiement sur le continent, et nous avons choisi de nous associer à eux en raison de leur profonde expertise dans le domaine et de leurs solides capacités techniques, une partie du défi présenté par les envois de fonds de la diaspora est l’énorme frais de transaction qui réduit considérablement tous les envois de fonds effectués.
En Tanzanie, ces frais peuvent atteindre 17 %, tandis qu’au Kenya, ils peuvent atteindre 21 % pour chaque tranche de 200 USD envoyée. Le continent continue de faire face à une augmentation des échanges entre ses pays et même avec le reste du monde, NALA a une application qui permet aux Africains vivant au Royaume-Uni et aux États-Unis d’envoyer de l’argent sur le continent plus facilement. La société sert actuellement des clients en Tanzanie, en Ouganda, au Kenya, au Rwanda et au Ghana et des plans sont en cours pour pénétrer les marchés nigérians et éthiopiens.
