Economie

Pourquoi les Kenyans vont payer plus pour les projets retardés de Ketraco ?

Pourquoi les Kenyans vont payer plus pour les projets retardés de Ketraco ?

Plusieurs procès judiciaires impliquant des demandes d’acquisition et de sous-traitance, ainsi que certains propriétaires fonciers qui ne peuvent être retrouvés, signifient que l’organisme d’État aura toujours les mains pleines.

La vérificatrice générale Nancy Gathungu a sonné l’alarme selon laquelle la Kenya Electricity Transmission Company (Ketraco) pourrait être exposée à des dépassements de coûts imprévus du projet en raison de poursuites judiciaires en cours, d’acquisitions d’absence et de réclamations d’entrepreneurs.

Le rapport sur les états financiers de Ketraco pour l’année se terminant le 30 juin 2019, indique que les réclamations vont au-delà de la période initiale du contrat s’élevant à 12,97 milliards de shillings.

L’audit avertit qu’en cas de réalisation de ces passifs éventuels, Ketraco, une entreprise publique, pourrait être exposée à des coûts de projet imprévus entraînant une incapacité à honorer ses obligations à leur échéance.

«Cela peut affecter la capacité de prestation de services de l’entreprise», indique le rapport signé par Mme Gathungu et actuellement devant l’Assemblée nationale.

Il sera examiné par le comité de la Chambre des comptes publics (PAC) présidé par le député Ugunja Opiyo Wandayi.

Cela vient comme il apparaît que la société de transport d’électricité a Sh3,40 milliards de compensation en cours aux propriétaires fonciers pour la permission de sortir.

L’achèvement des sous-stations de Turkwel-Ortum-Kitale de Sh1.8 milliard de 220 KV est également en jeu après la liquidation de l’entrepreneur.

Le projet financé par l’Exim Bank of India, a été lancé en avril 2013 avec une date d’achèvement prévue le 30 juin 2018.

Cependant, en juillet 2018, les tribunaux indiens ont ordonné la liquidation de l’entrepreneur, ce qui a entraîné des difficultés financières qui ont empêché l’entreprise de mener à bien le projet.

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L’audit note qu’au moment de la liquidation, l’entrepreneur avait atteint un statut d’achèvement global de 78%.

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