Economie

L’Union générale tunisienne du travail rejette les réformes proposées par le Fonds monétaire international

L'Union générale tunisienne du travail rejette les réformes proposées par le Fonds monétaire international

La Confédération générale tunisienne du travail (CTU) a exprimé aujourd’hui, jeudi, son rejet des réformes que le Fonds monétaire international veut accorder au pays par un nouvel emprunt, le secrétaire général de l’Union, Noureddine Taboubi, a déclaré – au lendemain de l’annonce par le Fonds monétaire international de sa volonté d’entamer prochainement des négociations avec la Tunisie – « Nous rejetons les conditions du Fonds monétaire international compte tenu des bas salaires, des capacités faibles et des la pauvreté et le chômage ».

Al-Taboubi a poursuivi – dans des déclarations aux journalistes – « Je le dis clairement, le gouvernement actuel est nommé par décret à titre provisoire, quand il y aura un gouvernement issu des institutions et des élections, il aura la légitimité pour ouvrir la discussion sur les réformes », il a ajouté: « Nous sommes contre les options douloureuses et douloureuses dont ils parlent. Nous soutenons la réforme, mais nous n’avons pas la même vision de la réforme avec le gouvernement actuel et les gouvernements successifs », le syndicat, qui compte environ un million de membres, a mené une grève générale la semaine dernière dans les entreprises publiques et a déclaré qu’il prévoyait de mener une grève générale dans les services publics également.

Le Fonds monétaire international a salué le programme de mesures économiques annoncé par le gouvernement tunisien en juin dernier, ajoutant qu’il est prêt à entamer des négociations avec la Tunisie dans les prochaines semaines sur un programme de prêt, dans un communiqué, le Fonds a estimé que « la Tunisie doit remédier de toute urgence à ses déséquilibres fiscaux en renforçant la justice fiscale », notamment en « substituant le système de subventions généralisées aux transferts aux pauvres et en renforçant le filet de sécurité sociale », la Tunisie, qui fait face à une crise financière, cherche à parvenir à un accord sur un prêt de 4 milliards de dollars du FMI en échange d’un ensemble de mesures impopulaires.

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Parmi les mesures proposées par le gouvernement tunisien :

Gel des salaires dans les emplois publics.

Arrêter d’embaucher dans le secteur public.

Réduire les subventions alimentaires et énergétiques.

Vente de certaines actions dans des entreprises publiques.

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