Pour répondre à ses besoins énergétiques croissants et accroître l’accès à l’électricité pour la population, le Mozambique doit construire 1,3 GW de nouvelle capacité électrique au cours de la prochaine décennie. 2 GW supplémentaires seraient nécessaires pour soutenir le développement prévu du parc industriel de Beluluane dans la province de Maputo. Le défi auquel sont confrontés les décideurs politiques aujourd’hui est d’identifier et de développer un mix énergétique optimal au coût total le plus bas pour répondre à cette demande croissante. Une étude récente menée par Wärtsilä montre qu’investir dans une combinaison d’énergies renouvelables et de gaz permettrait d’économiser 2 milliards de dollars et 25 millions de tonnes de CO2 d’ici 2032 par rapport à l’ajout d’une nouvelle capacité au charbon.
En collaboration avec EdM (Electricidade de Moçambique), pour aider le pays à développer son plan d’électricité à long terme, Wärtsilä a examiné à quoi ressemblerait une expansion optimisée du système électrique avec les technologies concurrentes et les carburants disponibles, selon différents scénarios d’augmentation de la demande de 2022 à 2032. Avec ses énormes réserves de charbon et le développement de ses immenses gisements de gaz, le Mozambique dispose d’un fort potentiel de production d’électricité. Le pays dispose également de ressources éoliennes et solaires à faible coût impressionnantes mais inexploitées. Mais quelle combinaison de puissance sera la plus rentable ?
À l’aide de son outil de modélisation de système électrique avancé Plexos, qui applique un modèle chronologique pour intégrer les défis de répartition de la production intermittente d’énergies renouvelables à faible coût, Wärtsilä est en mesure de quantifier les avantages au niveau du système de différentes technologies de production et de stockage pour trouver les solutions les moins coûteuses. Les modèles tiennent compte de la capacité électrique existante, des ajouts de capacité engagés, y compris la centrale électrique de 450 MW de Temane qui sera mise en service en 2024, ainsi que des candidats à l’expansion de la capacité, y compris le charbon, le gaz et les énergies renouvelables.
