Economie

Flourish Ventures lance une plateforme d’investissement de pré-amorçage axée sur l’Afrique

Flourish Ventures lance une plateforme d'investissement de pré-amorçage axée sur l'Afrique

Flourish Ventures, une société mondiale de capital-risque qui investit dans des entrepreneurs fintech axés sur la mission, a annoncé aujourd’hui le lancement de sa filiale Madica, un programme d’investissement structuré pour les entreprises technologiques en phase de pré-amorçage en Afrique. Visant à servir les fondateurs axés sur la mission et sous-représentés, le nouveau programme indépendant du secteur investira des capitaux dans des startups technologiques et offrira aux fondateurs un mentorat sur mesure et un soutien de classe mondiale à la création d’entreprise. Au cours des trois prochaines années, Madica cherche à soutenir 25 à 30 entrepreneurs africains avec jusqu’à 200 000 dollars chacun, couplés à un soutien programmatique pluriannuel.

Le nouveau programme d’investissement vise à relever les défis systémiques auxquels sont confrontés les fondateurs en phase de démarrage en Afrique, tels que l’accès limité au capital, les réseaux industriels, le mentorat et la formation structurée. Un élément central du programme sera un panel soigneusement sélectionné d’opérateurs africains chevronnés qui encadreront les fondateurs de Madica. Partant de la conviction qu’un mentorat solide est une caractéristique centrale des écosystèmes de startups les plus dynamiques, Madica offrira à cette communauté de mentors des récompenses liées au succès de l’entreprise. Pour cultiver davantage ce sens de la communauté, Madica a l’intention de partager une partie de ses rendements financiers avec l’écosystème au sens large. En introduisant certaines de ces caractéristiques uniques dans un programme d’investissement, Madica espère promouvoir un environnement de financement dynamique et plus équitable sur le continent.

Madica, abréviation de « Made In Africa », est une initiative panafricaine et invite des fondateurs de tout le continent, y compris ceux en dehors des grands centres technologiques du Nigeria, du Kenya, de l’Égypte et de l’Afrique du Sud. En outre, Madica accordera la priorité aux entreprises dirigées par des fondateurs locaux, des femmes et celles axées sur les secteurs frontaliers pour combler les lacunes de financement sur le continent. Par exemple, les PDG formés en Afrique lèvent beaucoup moins que leurs homologues formés à l’étranger, tant en nombre de transactions (44 %) qu’en montant (28 %). Les start-up avec une femme PDG s’en tirent bien moins bien, car elles sont négligées au profit des start-up dirigées par des hommes PDG, 93 % des financements de 2021 en Afrique allant à ces derniers.

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