Economie

Augmenter les investissements en Afrique ou risquer de manquer la date limite des objectifs de développement durable de l’ONU

Augmenter les investissements en Afrique ou risquer de manquer la date limite des objectifs de développement durable de l'ONU

Une enquête Standard Chartered menée entre juillet et août 2020, parmi un panel des 300 plus grandes entreprises d’investissement du monde avec un total d’actifs sous gestion (AUM) de plus de 50 billions USD *, a révélé que:

Seuls 3% de leur AUM sont investis en Afrique

Le manque d’investissement dans les marchés émergents met en péril les chances de respecter l’échéance des ODD 2030

Parmi ceux qui investissent déjà en Afrique, 93% disent qu’ils augmenteront probablement leur investissement à l’avenir

L’Afrique n’obtient pas les investissements nécessaires pour aider le monde à atteindre les objectifs de développement durable (ODD) de l’ONU d’ici à 2030, a révélé une nouvelle recherche de Standard Chartered.

La question à 50 000 milliards de dollars examine comment certains des plus grands gestionnaires d’actifs du monde – avec un total de 50 000 milliards de dollars d’actifs sous gestion – investissent à ce moment critique pour l’économie mondiale et l’environnement.

Les marchés émergents voient un déficit d’investissement massif, nos recherches montrent que près des deux tiers (64 pour cent) des actifs sous gestion du panel sont investis dans les marchés développés d’Europe et d’Amérique du Nord, contre 3 pour cent seulement en Afrique. L’Asie, qui comprend plusieurs marchés développés, en détient 22%, tandis que seulement 2% et 5% des actifs sont respectivement investis au Moyen-Orient et en Amérique du Sud.

Le risque posé par les marchés émergents a été signalé comme un obstacle majeur à l’investissement. Plus des deux tiers des investisseurs estiment que les marchés émergents sont à haut risque, contre 42% qui pensent la même chose pour les marchés développés.

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Plus de la moitié du panel (53%) estime que les retours sur l’investissement en Afrique sont faibles ou extrêmement faibles, près de trois investisseurs sur cinq (59%) déclarant qu’ils sont dissuadés d’investir parce qu’ils manquent d’équipes spécialisées en interne.

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