Economie

L’Algérie reste choquée par son rejet des BRICS et l’acceptation de l’Éthiopie

L’Algérie reste choquée par son rejet des BRICS et l’acceptation de l’Éthiopie

Le refus de l’Algérie pour son adhésion aux BRICS a suscité une vague de réactions au sein du pays. Parmi celles-ci, des voix expriment leur déception face à ce choix ambitieux de rejoindre ce groupe, qui s’est soldé par un échec cuisant. Le président algérien Tebboune avait pourtant posé son image dans la balance, implorant les dirigeants de cette organisation d’accueillir le pays, moyennant un milliard et demi de dollars, une somme considérable pour un peuple déjà éprouvé par la faim. Cette offre alléchante, destinée à des responsables peu enclins à de telles manigances, visait à obtenir leur soutien. Cependant, les motivations des généraux algériens ne semblaient pas ancrées dans le bien-être de la population ou l’élévation du statut du pays. Leur réel objectif était de s’assurer une place parmi les puissances majeures et de revendiquer ce nouveau statut avec fierté, défiant les nations arabes et les voisins africains.

Heureusement, le sort a épargné l’organisation BRICS de la présence de Tebboune et de ses intentions douteuses. Si le président algérien avait réussi à intégrer ce groupe, il aurait sans doute précipité sa chute…

Dans un premier commentaire politique suite à la décision des BRICS, Djilali Soufiane, leader du parti Nouvelle Génération, a qualifié la réunion de Johannesburg d’amère pour le régime. Il a souligné que les responsables aspiraient à faire partie de ce groupe qui bâtit un système multipolaire mondial, mais l’Algérie a été rejetée tandis que l’Éthiopie a été acceptée. Ce rejet a laissé un sentiment de déception et de tristesse, d’autant plus que les pays arabes n’ont pas usé de pression ni de demandes désespérées pour rejoindre le groupe. Ils ont reçu l’invitation avec dignité, sans débourser un dollar ni implorer une place.

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Djilali regrette : « La désillusion face au refus des BRICS devrait nous ouvrir les yeux sur notre réalité amère et nous inciter à nous remettre en question, plutôt que de blâmer les autres pour nos problèmes. » Cette opinion est partagée par de nombreux Algériens. Comment pouvons-nous aspirer à rejoindre les BRICS, quand nous n’avons même pas atteint l’autosuffisance dans des domaines élémentaires, tout en les voyant produire des satellites et des vaisseaux spatiaux, explorant les confins de notre galaxie ? Pendant ce temps, nos dirigeants célèbrent l’inauguration d’une simple toilette publique.

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