Le Kenya a le potentiel de débloquer 1 400 milliards de KES de valeur économique supplémentaire au cours de la prochaine décennie (2023-2033) grâce à l’adoption du cloud. Cela représente 0,56 % du produit intérieur brut (PIB) cumulé du Kenya, selon une nouvelle étude commandée par Amazon Web Services (AWS), l’étude a été réalisée par Telecom Advisory Services LLC et dirigée par Raul Katz, directeur de la recherche en stratégie commerciale au Columbia Institute for Tele-information (Columbia Business School). Il fournit une méthode économétrique de pointe pour calculer les gains de productivité globaux réalisés par les économies qui adoptent le cloud computing.
L’étude étend également les recherches économiques antérieures axées sur la productivité au niveau des entreprises en établissant l’adoption du cloud comme moteur de la productivité nationale et de la croissance économique. Il quantifie la relation entre l’adoption du cloud computing public, la productivité nationale et la croissance économique en Afrique subsaharienne (ASS), selon le rapport, en 2021, le Kenya a ajouté 0,08 % à son PIB, ce qui représente une valeur économique de 12,9 milliards KES. Plus de 91 % de cet impact peut être attribué aux gains de productivité nationaux ou aux soi-disant « effets d’entraînement » sur l’économie. Les 9 % restants provenaient des dépenses cloud des organisations publiques et privées de la région ASS.
En moyenne, les pays d’ASS connaissent une augmentation de 0,02 % de leur PIB pour chaque augmentation de 1 % de la pénétration du cloud. Une augmentation de 1 % de l’adoption du cloud par les organisations kenyanes entraînera une augmentation moyenne du PIB de 0,03 %, supérieure à la moyenne de l’ASS à 0,02 %, mais derrière le leader régional de l’ASS, l’Afrique du Sud, où 1 % d’adoption du cloud entraîne une augmentation du PIB de 0,06 %, le Kenya a des projets ambitieux pour diversifier ses économies grâce à la numérisation. Vingt-six pour cent des organisations au Kenya ont adopté le cloud computing en 2021, contre 49 % en Europe occidentale et en Amérique du Nord, démontrant le potentiel d’amélioration de la pénétration du cloud.
