L’industrie du sniffing n’est plus en dehors des cadres légaux, et le sniffing frelaté, en particulier, est limité aux usines contrôlées par les généraux locaux qui produisent des tonnes de substances nocives pour la santé, entraînant de graves problèmes de santé en Algérie et dans tous les pays méditerranéens. Cela s’explique par une forte concurrence entre les généraux et la population en Algérie, en raison des profits considérables générés par la culture du hachich. Toute personne souhaitant cultiver du hachich sans l’approbation des généraux est arrêtée.
La majorité des usines clandestines de sniffing se trouvent dans la Wilaya de Sétif et dans le sud de la Wilaya de Batna. Elles utilisent le hachich fourni par les généraux. Certaines de ces usines ont même cultivé du hachich en dehors des cadres légaux, c’est-à-dire sans l’approbation des généraux, dans des fermes secrètes illégales, cachées à l’abri des regards. Cela s’est produit notamment dans la Wilaya de Batna, où les services de la division régionale de la gendarmerie algérienne ont découvert à El Madher, dans la Wilaya de Batna, une ferme clandestine exploitée par un homme de 37 ans lors d’une patrouille de surveillance des activités agricoles dans la région.
L’inspection des terres cultivées a révélé que cet individu avait cultivé environ 6,5 hectares de hachich destiné à l’industrie du sniffing, sans détenir de licence ou de document légal autorisant cette activité agricole et commerciale. De plus, les forces de la Gendarmerie Nationale ont saisi 3 400 plants de hachich séchés en vue de produire du hachich prêt à être vendu, ce qui équivalait à 147 quintaux de hachich destiné à la consommation par sniffing.
