Son Excellence Nana Akufo-Addo, président de la République du Ghana, a lancé hier le nouveau plan de transition énergétique et d’investissement du pays lors d’un événement de la Global Africa Business Initiative à New York, ce plan marque l’engagement du Ghana à lutter en tandem contre le changement climatique et à favoriser le développement économique. Il détaille une voie crédible sur la manière dont le Ghana peut atteindre zéro émission nette de carbone liée à l’énergie d’ici 2060 grâce au déploiement de solutions à faible émission de carbone dans des secteurs clés de son économie, notamment le pétrole et le gaz, l’industrie, les transports, la cuisine et l’électricité.
Le gouvernement du Ghana a l’intention d’utiliser ce plan comme principal outil pour engager la communauté internationale et les investisseurs à soutenir sa transition énergétique. Toutes les mesures suggérées dans le plan représentent une opportunité de 550 milliards de dollars pour la communauté internationale d’investir dans le développement durable au Ghana. Si le plan est pleinement réalisé, il générerait 400 000 emplois nets au sein de l’économie du Ghana.
Le cadre de transition énergétique existant du pays fixait auparavant un objectif de zéro émission nette d’ici 2070, mais ce nouveau plan montre que le Ghana a augmenté son ambition et vise zéro émission nette d’ici 2060, divers changements sectoriels et technologies sont proposés dans le plan. Quatre principales technologies de décarbonation – les énergies renouvelables, l’hydrogène à faible teneur en carbone, les véhicules électriques à batterie et les foyers propres – couvriraient plus de 90 % de la réduction ciblée d’ici 2060.
Sans poursuivre ce plan, dans un scénario de statu quo, les émissions du Ghana devraient passer de 28 Mt d’équivalent CO2 en 2021 à plus de 140 Mt en 2050, l’essentiel de la croissance des émissions provenant des transports, tirée par la croissance démographique, le PIB par la croissance de la population et la possession de véhicules, en mettant en œuvre ce plan, le Ghana et ses partenaires peuvent ramener à zéro les émissions nettes de carbone liées au secteur énergétique du pays, tout en démontrant que l’action contre le changement climatique ne doit pas nécessairement se faire au détriment du développement économique.
