Economie

L’Afrique et le G20 : de la marginalisation aux débuts de positionnement

Il semble que l’empiètement des nouveaux blocs mondiaux apparus à la fin de la première décennie du XXIe siècle sur le continent africain puisse se traduire par deux points de vue principaux : L’un d’eux voit le retour de la lutte pour les sphères d’influence entre deux principaux camps représentés par les BRICS d’une part, et le Groupe des Vingt, dont le G7, de l’autre, et tous deux veulent recoloniser le continent ou alignez-le avec eux. L’autre opinion estime qu’il est possible pour le continent d’exploiter cette rivalité – tout en lisant bien l’histoire – pour obtenir le maximum de gains possibles, se concentrer sur les sommets du G20 et la place du continent africain dans ceux-ci ; Nous constatons que depuis 2010 après JC, il est passé d’une étape de marginalisation dans les réunions du G20, à une sous-représentation en 2017 après JC, au début d’une position à deux voix depuis 2023 après JC, et qu’il présidera le sommet du G20 en 2025 après JC.
L’Afrique est l’un des axes prioritaires des efforts du G20 depuis la transition du G8 vers le G20 en 2009, au cours de laquelle le consensus s’est concentré sur la réalisation d’objectifs politiques communs, l’évaluation des impacts collectifs des cadres politiques nationaux et l’accord sur les actions nécessaires pour atteindre les objectifs communs, l’accent mis par le G20 sur le développement a été formalisé ; Grâce à la création du Groupe de travail sur le développement lors du Sommet de Toronto en juin 2010 ([2]). Ce sommet marquait la première participation de l’Union africaine au sommet, conduisant à l’adoption du Consensus de Séoul de 2010 sur le développement pour une croissance partagée, qui consiste en un plan d’action s’ajoutant aux engagements du G20 axés sur le développement et son achèvement.
Le Consensus de Séoul a identifié neuf domaines de coordination et d’action politiques : les infrastructures, l’investissement privé et la création d’emplois, le développement des ressources humaines, le commerce, l’inclusion financière, la croissance résiliente, la sécurité alimentaire, la mobilisation des ressources nationales et l’échange de connaissances.

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