La promotion de l’autonomisation économique des femmes demeure une priorité commune pour les communautés économiques régionales (CER) d’Afrique. Pour illustrer cet engagement, la Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE), le Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA) et la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) se sont réunis aujourd’hui à Arusha, en Tanzanie, pour une réunion de coordination de deux jours sur la plateforme « 50 millions de femmes africaines ont la parole » (50MAWSP).
Cette plateforme, www.womenconnect.org, offre un accès instantané à des informations commerciales essentielles, des services financiers, des ressources de formation et de puissantes opportunités de réseautage, grâce à des fonctionnalités en temps réel telles que les alertes sur les tendances produits, les ventes flash, les chats en direct et les outils commerciaux basés sur l’IA, la plateforme est prête à passer d’une simple information à une véritable autonomisation. La réunion a réuni les responsables des trois (3) CER, les partenaires de développement et les parties prenantes afin d’évaluer les progrès de la plateforme, d’examiner les contributions financières et les cadres de partage des coûts, d’identifier les axes d’amélioration et de tracer la voie d’un avenir durable pour l’initiative. S’exprimant lors de la séance d’ouverture, la Secrétaire générale de la CAE, l’honorable Veronica Nduva, a souligné le potentiel de la plateforme pour relever les défis commerciaux de la région grâce à l’inclusion des femmes.
Les femmes représentent une part importante de notre secteur des petites entreprises, mais elles rencontrent souvent des obstacles plus importants pour se développer et exporter. Si nous parvenons à lever ces obstacles, imaginez ce que nous pourrions accomplir sur les plans économique, social et régional », a-t-elle déclaré. Elle a insisté sur le fait que l’autonomisation des femmes demeure un élément central de la stratégie de développement de la CAE. « La deuxième phase du 50MAWSP transformera la plateforme en un guichet unique. « Elle intégrera de nouvelles fonctionnalités performantes : des fonctionnalités de commerce électronique permettant aux femmes de commercer au-delà des frontières, des alertes de tendances en temps réel, des séances de mentorat et un système de notation de crédit basé sur l’IA pour débloquer des microcrédits pour les femmes n’ayant jamais bénéficié d’un financement formel », a ajouté l’honorable Nduva.
