En 2024, le Kenya a réalisé un bond significatif dans la régulation de l’électricité à l’échelle africaine, se hissant à la première place aux côtés du Sénégal. C’est ce que révèle un récent rapport de la Banque africaine de développement, basé sur l’indice de régulation de l’électricité (ERI). Ce classement représente une avancée majeure pour le Kenya, qui occupait la cinquième place en 2022. Les autres premières places ont été respectivement occupées par l’Ouganda, la Namibie et la Tanzanie. Ces résultats témoignent du développement du secteur énergétique dans les pays d’Afrique de l’Est. Le rapport évalue les performances de 43 pays africains.
Les pays les moins bien classés sont São Tomé-et-Príncipe, la République du Congo, la Guinée, le Gabon et Djibouti, São Tomé-et-Príncipe enregistrant le score le plus bas. Selon des économistes, cette réussite du Kenya reflète des progrès notables « dans la création d’un environnement réglementaire stable, transparent et efficace, des facteurs clés pour attirer les investissements, encourager l’innovation et améliorer la fourniture de services dans le secteur de l’énergie ». Une régulation performante est cruciale pour garantir un accès universel à l’électricité, en assurant une tarification équitable, en protégeant les consommateurs et en soutenant l’expansion durable des infrastructures énergétiques.
L’indice ERI mesure l’évolution des cadres réglementaires du secteur électrique à travers trois dimensions principales : la gouvernance réglementaire, le contenu réglementaire et les résultats réglementaires.
