Economie

Le FMI abaisse ses prévisions de croissance pour l’Angola en 2025

Le Fonds monétaire international (FMI) a revu à la baisse ses prévisions de croissance pour l’économie angolaise en 2025, les ramenant à 2,1 % contre 2,4 % précédemment, attribuant cette révision à la baisse des exportations pétrolières. Il a également averti d’une augmentation des risques pesant sur la capacité de cet État d’Afrique australe à rembourser ses dettes. Le FMI a souligné la nécessité pour l’Angola de réduire ses besoins d’emprunt et de diminuer les dépenses publiques, tout en adoptant une plus grande flexibilité du taux de change pour absorber les chocs externes.

Ces recommandations font suite à un examen par le conseil d’administration du FMI des résultats d’une mission d’évaluation qui s’est rendue à Luanda en mai dernier. Le FMI a expliqué que l’économie angolaise a été affectée par la volatilité des prix du pétrole, l’élargissement des écarts de rendement sur les obligations souveraines et une faible production pétrolière au premier semestre 2025, ce qui a amplifié l’impact de ces chocs. Comme d’autres petites économies africaines dépendantes du commerce extérieur, l’Angola a été confronté cette année à des défis supplémentaires, notamment des perturbations sur les marchés financiers dues aux droits de douane américains.

Bien que le FMI ait affirmé que la capacité de l’Angola à honorer ses dettes reste « adéquate », il a averti que les risques ont augmenté par rapport à l’année précédente. Il a noté qu’une dépendance excessive à l’endettement interne pourrait accroître l’exposition des banques locales aux risques souverains, tandis que le financement externe à court terme pourrait augmenter le coût du service de la dette et éroder la confiance des investisseurs. Le FMI a indiqué que l’Angola fait face à des risques potentiels en cas de nouvelle baisse des prix du pétrole ou de durcissement des conditions de financement externe, alors que le pays cherche à réduire ses dettes garanties par le pétrole envers la Chine pour alléger la pression sur ses finances publiques.

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