Economie

Les institutions publiques africaines gèrent un record historique d’un billion de dollars d’actifs

Selon un rapport mensuel publié par la plateforme GlobalSWF, spécialisée dans le suivi des fonds souverains, les institutions publiques africaines gèrent désormais un montant record d’actifs atteignant un billion de dollars américains. Cette croissance est portée par les fonds de pension publics, les banques centrales et les fonds souverains, dans un contexte où le continent se tourne de plus en plus vers l’investissement domestique, en raison de la diminution des financements concessionnels et de l’aide internationale. Le rapport souligne que « les institutions africaines sont à leur plus haut niveau historique, avec près d’un billion de dollars d’actifs sous gestion, dont la majorité est conçue pour stimuler l’investissement étranger direct en Afrique ».

D’après GlobalSWF, les actifs gérés par les institutions publiques africaines ont atteint un niveau record, approchant le **billion de dollars américains**. Bien que la majeure partie de ces actifs soit détenue par les fonds de pension et les banques centrales, l’Afrique connaît également une croissance rapide du nombre de fonds souverains qui investissent dans les actifs nationaux. Cette année seule, cinq nouveaux fonds souverains ont été lancés, notamment :
– BSWF au Botswana,
– FIS-RDC en République démocratique du Congo,
– ESWF au Eswatini,
– KSWF au Kenya,
– et OSWF dans l’État d’Oyo au Nigeria.

La Libyan Investment Authority (LIA) reste le plus important fonds souverain africain, avec **68 milliards de dollars** d’actifs sous gestion, parmi les quelque 33 fonds souverains que compte le continent, cependant, les fonds souverains d’Afrique subsaharienne ne représentent encore que **1 %** des actifs mondiaux des fonds souverains, qui s’élèvent à **14,3 billions de dollars**, selon les données de GlobalSWF. Par ailleurs, un rapport des Nations unies publié en juin dernier prévoyait une hausse de **75 %** des investissements étrangers directs en Afrique en 2024, atteignant **97 milliards de dollars**. Mais ces flux devraient chuter de **42 %** en glissement annuel au premier semestre 2025, en raison des tensions commerciales, de la hausse des taux d’intérêt et des incertitudes géopolitiques qui incitent les investisseurs à la prudence.

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