Depuis l’épidémie de COVID-19, de nombreux pays ont été débordés et les systèmes de santé des pays les plus puissants se sont effondrés.
La vague de chaos a également atteint les entreprises, en particulier dans les petites économies comme la Guinée équatoriale. De nombreuses entreprises ont vu leur volume d’activité diminuer considérablement, avec des réductions de coûts consécutives. La question reste de savoir comment une entreprise réduit ses coûts sans la noyer ?
Ces derniers mois, nous avons assisté à de nombreux processus de réduction des effectifs. Une observation attentive a révélé que les entreprises qui réduisaient leurs effectifs pour des raisons économiques ont subi des pénalités de 30 jours de salaire par année de travail pour chaque travailleur. Par conséquent, ils ont augmenté les coûts plutôt que de les réduire car ces processus ne sont pas gratuits. La loi a approuvé cela en 2012 avant la pandémie du COVID-19. Un salarié ne peut être licencié sans motif valable et si le licenciement est dû à des raisons économiques, une sanction légèrement inférieure est payée à celle payée pour licenciement abusif. Cependant, cette pénalité reste élevée si l’objectif est de réduire les coûts.
Il existe une autre façon de faire ce type de réduction à un coût nul, mais pourquoi les entreprises n’utilisent-elles pas cette formule plus simple et moins chère ?
- En quoi consiste cette formule ?
Suspendre le contrat de travail. La suspension du contrat de travail équivaut à une interruption temporaire de l’obligation de travail de la part du salarié et à l’obligation de payer un salaire de la part de l’employeur. Par ailleurs, tous les calculs sur les droits des salariés sont paralysés : vacances, indemnités exceptionnelles d’octobre et décembre et ancienneté. De plus, il n’y a pas de pénalités.
- Que se passe-t-il lorsque vous suspendez un contrat de travail ?
Il y a trois issues : L’employé cesse de venir travailler, l’employeur cesse de payer son salaire et il n’y a pas eu de licenciement. Par conséquent, l’employeur ne paie pas le règlement ou n’indemnise pas le salarié car le contrat de travail est toujours en vigueur mais temporairement gelé.
