Economie

AGRA et ACTESA élaborent des SOP pour améliorer le commerce régional des semences de cultures vivrières de base

AGRA et ACTESA élaborent des SOP pour améliorer le commerce régional des semences de cultures vivrières de base

L’Alliance pour une révolution verte en Afrique (AGRA), en collaboration avec l’agence spécialisée des semences ACTESA du COMESA, a élaboré des procédures opérationnelles normalisées régionales (SOP) pour améliorer le commerce régional des semences de cultures vivrières de base. Ceci s’ajoute au mécanisme de liste de contrôle d’audit pour le commerce du maïs.

Celles-ci sont prévues dans le Plan de mise en œuvre de l’harmonisation des semences du COMESA (COMSHIP). L’initiative fait partie de la mise en œuvre du cadre de coopération AGRA-COMESA intitulé «Amélioration du commerce régional des semences dans la région du COMESA». Il vise à améliorer le commerce régional des semences de maïs, de riz, de soja et de riz comme moyen de catalyser et de soutenir une transformation agricole inclusive.

Selon l’expert en développement des semences du COMESA / ACTESA, le Dr John Mukuka, l’AGRA a financé le développement du projet de POS COMSHIP pour le maïs et le mécanisme de liste de contrôle d’audit qui a été réalisé par le Centre Emerge pour l’Innovation-Afrique (ECI-Afrique). Dans ce processus, des consultations ont été menées avec les autorités nationales des semences et les entreprises semencières qui sont maintenant prêtes à commercialiser leurs semences sur la plate-forme harmonisée d’échange de semences du COMESA. Ceci est conforme au COMSHIP qui vise à améliorer la production de semences, la fiabilité, le commerce des semences, y compris l’augmentation de la compétitivité de l’industrie des semences dans la région de l’Afrique australe et orientale (ESA).

Le Dr Mukuka dit que le mécanisme d’audit du système semencier n’est pas destiné à être un outil de police, mais se concentrera sur l’identification des lacunes et des actions correctives en vue de la réalisation et l’application cohérente des normes convenues au niveau régional (au minimum) est donc essentielle. «Le mécanisme d’audit doit être mutuellement reconnu, techniquement compétent et indépendant dans ses opérations. Grâce au nouveau mécanisme, des rapports seront préparés (par exemple, un tableau de bord au niveau des pays) qui seront partagés lors des convocations du forum régional des semences pour former la base des délibérations et des décisions fondées sur des preuves », a-t-il ajouté.

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