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L’Amérique impose des restrictions de visa aux personnes impliquées dans le conflit du Tigré

L'Amérique impose des restrictions de visa aux personnes impliquées dans le conflit du Tigré

Les Etats-Unis ont annoncé dimanche qu’ils imposeraient des restrictions sur l’octroi de visas d’entrée aux responsables éthiopiens et érythréens qu’ils accusent d’alimenter le conflit vieux de six mois dans la région éthiopienne du Tigré, notant que ceux-ci « n’ont pas pris de mesures concrètes pour mettre fin aux hostilités ».

Le secrétaire d’État américain Anthony Blinken a déclaré dans un communiqué que ces restrictions visent «les fonctionnaires actuels ou anciens du gouvernement éthiopien ou érythréen, les membres des forces de sécurité ou autres – y compris les forces régionales et irrégulières d’Amhara et les membres du Front de libération du peuple du Tigré – responsables de, Ou complices, sapant la solution de la crise au Tigré », « Les habitants du Tigré souffrent toujours de violations des droits de l’homme, d’abus et d’atrocités, et ils ont un besoin urgent d’une aide humanitaire que les forces armées éthiopiennes, érythréennes et autres empêchent de les atteindre », a-t-il ajouté.

Blinken a également annoncé que les États-Unis imposeraient des restrictions «étendues» à l’aide économique et sécuritaire à l’Éthiopie, tout en affirmant qu’ils continueraient à fournir une aide humanitaire dans des domaines tels que la santé, l’alimentation et l’éducation.

Addis-Abeba est un allié de longue date de Washington, mais les États-Unis sont de plus en plus préoccupés depuis que le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed a lancé une offensive militaire à grande échelle au Tigré en novembre pour arrêter et désarmer les dirigeants du Front de libération du peuple du Tigré, le parti au pouvoir en la région.

Ahmed, lauréat du prix Nobel de la paix 2019, a justifié l’opération militaire ce jour-là en exposant les camps de l’armée fédérale aux attaques, accusant le front d’être derrière elle, lors de son attaque contre le Tigray, les forces fédérales éthiopiennes ont eu le soutien de forces envoyées par son voisin du nord, l’Érythrée, et une autre envoyée par Amhara, la région éthiopienne bordant le Tigré par le sud.

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