Politique

L’Union africaine envisage de convertir ses forces en Somalie en une mission conjointe avec les Nations Unies

L'Union africaine envisage de convertir ses forces en Somalie en une mission conjointe avec les Nations Unies

L’Union africaine a proposé de prolonger et d’étendre les opérations militaires contre le mouvement « Al-Shabab » en Somalie, tout en permettant à davantage de pays d’y participer, a annoncé dimanche l’organisation, cette annonce intervient avant l’expiration du mandat de la Force de l’Union africaine en Somalie (AMISOM) après quelques semaines, soit le 31 décembre, actuellement en discussion, la Somalie traverse une crise politique profonde, alors que les élections ont été retardées de plusieurs mois, et que la tension s’est accrue entre le président Mohamed Abdullahi Mohamed et le Premier ministre Mohamed Hussein Roble, et ces troubles détournent l’attention des opérations extrémistes qui secouent le pays depuis 2007.

Bien qu’al-Shabab ait été expulsé de la capitale Mogadiscio en 2011, les autorités fédérales ne contrôlent qu’une petite partie de la région avec l’aide d’environ 20 000 hommes de l’AMISOM, le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, dans un communiqué, a déclaré qu’il souhaitait transformer l’AMISOM en une mission conjointe avec les Nations Unies qui permettrait à « d’autres membres de l’Union africaine désireux et intéressés » de se joindre aux opérations. Le projet doit être approuvé à la fois par le Conseil de sécurité de l’ONU et le gouvernement somalien, l’Union africaine a exprimé sa « grave préoccupation face à la détérioration de la situation sécuritaire en Somalie, qui connaît une recrudescence alarmante des activités d’Al-Shabab ».

L’annonce de l’organisation a appelé les présidents Muhammad et Rubble à résoudre leurs différends et à se concentrer sur la tenue des élections reportées « sans plus tarder ». Le communiqué affirme que « l’impasse politique actuelle contribue à la détérioration de la situation sécuritaire et à détourner l’attention des autorités politiques des questions de gouvernance ».

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