La police de la capitale, Ouagadougou, a dispersé des centaines de personnes qui tentaient de protester contre le président Roc Marc Christian Kaboré, l’accusant d’être « incapable » de contenir la violence armée, la police anti-émeute a tiré des gaz lacrymogènes pour empêcher les manifestants de se rassembler sur la place Ummah, au centre de la capitale, où les forces de sécurité ont été massivement déployées, en plus de fermer tous les commerces, des jeunes en colère ont érigé des barricades et incendié des pneus en caoutchouc dans plusieurs quartiers de la capitale pour empêcher la gendarmerie et la police d’atteindre pour disperser d’autres rassemblements.
Le conseil municipal de Ouagadougou a interdit les manifestations dénonçant « l’incapacité » du président Roc Marc Christian Kaboré à faire face aux violences qui sévissent dans le pays depuis 2015, la coalition du 27 novembre, qui comprend 3 organisations civiles, avait appelé « tout le Burkina Faso à sortir en grand nombre » « dans une atmosphère apaisée pour dénoncer l’insécurité croissante et exiger le départ du chef de l’Etat », Roc Marc Christian Kabore, face à la colère grandissante au Burkina Faso, le gouvernement a décidé de « proroger la suspension du service Internet mobile pour une durée de 96 heures, à compter de mercredi » dans diverses régions du pays, après une précédente interruption de 4 jours pour des raisons de sécurité.
Le président Kaboré avait déclaré jeudi soir qu' »il fallait mettre un terme aux dysfonctionnements inacceptables qui sapent le moral de nos forces combattantes et entravent leur efficacité dans la lutte contre les groupes terroristes armés ».
