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Nigeria : la police libère 21 étudiants enlevés il y a deux jours par un groupe armé

Nigeria : la police libère 21 étudiants enlevés il y a deux jours par un groupe armé

La police de l’Etat de Zamfara, au nord-ouest du Nigeria, a libéré vendredi 21 écoliers kidnappés par des hommes armés, a déclaré samedi soir son porte-parole, dans ce contexte, Zamfara Muhammad Shehu a déclaré dans un communiqué que « les policiers ont réussi à secourir 21 garçons kidnappés » après un échange de coups de feu avec les ravisseurs. Il a ajouté que des « bandits de la route » avaient fermé une autoroute vendredi, jour de l’An, et kidnappé un « nombre indéterminé » de voyageurs, dont des étudiants.

Vers 22H00 GMT, une équipe de policiers et de militaires a répondu à un « appel à l’aide » des habitants du village de Koshiri, situé à proximité d’une grande autoroute. Ils ont rapporté que les bandits avaient dressé un barrage routier et kidnappé les passagers de cinq bus, dont celui transportant les étudiants. Ils voyageaient avec leur professeur pour assister à un séminaire religieux dans l’État voisin de Katsina, le communiqué de la police a ajouté que les hommes armés avaient kidnappé d’autres passagers, dont l’enseignant et le chauffeur de bus. Shehu a appelé les résidents locaux à ne pas voyager la nuit, avec l’augmentation des points de contrôle et des enlèvements.

Les bandits ciblent depuis longtemps les États du centre et du nord-ouest, attaquant des villages, volant du bétail et kidnappant contre rançon. Ces derniers mois, ces groupes ont de plus en plus ciblé les écoles, kidnappant des étudiants et les emmenant dans des cachettes forestières pour négocier une rançon en échange de leur libération.

Les bandits se cachent dans les camps qu’ils ont installés dans la forêt de Rojo, le long des états de Zamfara, Kaduna, Katsina et Niger (nord-ouest), pour échapper aux autorités. Les opérations militaires, les amnisties prononcées par les autorités et la coupure du service de téléphonie mobile n’ont pas réussi à mettre fin aux violences.

  Le lancement de l’initiative «MESAD» pour surveiller les dommages civils causés par les opérations militaires au Sahel

 

 

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