Politique

Une frappe aérienne française tue 10 militants d’un groupe extrémiste au Burkina Faso

Paris a annoncé que la force française Barkhane avait mené une opération militaire dans la nuit de lundi à mardi dans le nord-ouest du Burkina Faso, tuant 10 jihadistes impliqués dans un attentat à la mi-novembre qui avait fait 57 morts, dont 53 gendarmes, dans la ville d’Inata dans le nord du pays, l’état-major français a indiqué dans un communiqué que les 10 jihadistes tués appartenaient à un « groupe affilié à Ansar al-Islam », qui a mené « de nombreuses attaques contre la population civile » et contre les forces de sécurité, notamment à Inata.

À l’aube du 14 novembre, un convoi de camions et de motos à bord, selon des sources militaires, de « plus de 300 combattants » de groupes armés djihadistes, a attaqué un camp de la gendarmerie dans la commune d’Inata ? Il s’agit de l’attaque la plus meurtrière contre les forces de sécurité au Burkina Faso depuis que le pays est devenu le théâtre d’attaques jihadistes, et a fait au moins 57 morts, dont 53 gendarmes, et a mis en évidence l’incapacité des forces armées à affronter les jihadistes, l’état-major français a ajouté dans son communiqué qu' »après identification et vérification de la localisation du groupe par diverses sources de renseignement, le premier raid aérien a été effectué à proximité du camp djihadiste, à environ 50 km au nord-ouest de la ville de Wahigoya (nord-ouest) », le communiqué précise qu’à la suite de ce raid aérien, « une escouade commando, appuyée par un hélicoptère d’attaque, a été dépêchée en reconnaissance et fouille le camp ».

Dès le débarquement de l’escouade commando, elle « a été attaquée par une dizaine de terroristes qui se cachaient, et ils ont été neutralisés avec l’appui d’un hélicoptère d’attaque après de violents combats », le communiqué précise qu’au cours de l’opération, « une grande quantité d’armes, d’explosifs, de mortiers et d’obus d’artillerie ont également été saisis », dans son communiqué, le chef d’état-major a exprimé son regret que, malgré « toutes les mesures qui ont été prises (…), quatre civils qui se trouvaient dans le camp parmi les terroristes aient été tués lors de l’échange de tirs ».

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