Le chef du Mouvement séparatiste sénégalais des forces démocratiques de Casamance, Salif Sadio, a libéré lundi sept soldats sénégalais qui avaient été recrutés dans la force de maintien de la paix déployée par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) en Gambie, des sources diplomatiques ont rapporté que les soldats capturés lors des affrontements sanglants qui ont eu lieu ces derniers mois à la frontière gambienne-sénégalaise ont été libérés pour des raisons humanitaires.
Il convient de noter qu’au moins deux soldats ont été tués, tandis que des centaines d’habitants de villages frontaliers ont été déplacés de leurs foyers, la libération de ces soldats a été l’aboutissement d’une médiation entre les responsables de la CEDEAO, les forces armées gambiennes, la police gambienne et la Croix-Rouge. Les sept soldats ont été renvoyés en Gambie, mais les rebelles ont refusé de remettre les biens de leurs anciens otages, notamment leurs casques, vestes et montres, l’ambassadeur du Sénégal en Gambie, Basero Sain, a confirmé qu’il n’y avait aucune condition en retour pour la libération de ces soldats. Le processus est purement humain, le diplomate sénégalais a indiqué que tous les militaires libérés sont en bonne santé et n’ont pas été maltraités.
Le 25 janvier 2022, l’armée sénégalaise a annoncé le meurtre de deux de ses soldats et la perte de neuf autres, ainsi que le meurtre d’un passeur et la capture de trois d’entre eux dans une bagarre survenue alors qu’une force sénégalaise au sein de la mission ECOMIG en Gambie a accompli ses tâches dans la lutte contre le crime organisé, et l’armée a accusé les rebelles du Mouvement des forces démocratiques en Casamance.
