Politique

Le conseil militaire du Burkina Faso fixe une période de transition de trois ans

Le conseil militaire du Burkina Faso fixe une période de transition de trois ans

Le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, chef de la junte au pouvoir au Burkina Faso depuis l’éviction du président Roc Marc Christian Kaboré le 24 janvier, a signé mardi un « document constitutionnel » fixant la période de transition de trois ans du pays, revenant finalement à la constitutionnalité, le chef du Conseil militaire a signé ce document constitutionnel à l’issue de « séances de débat national » auxquelles ont participé les « forces vives » du pays, qui l’ont installé mercredi à la présidence, la durée de cette période transitoire dépasse les 30 mois proposés par un comité technique formé par le Conseil militaire début février et qui a répondu dans un projet de charte discuté par ces sessions lundi et mardi, le conseil militaire, les partis, les syndicats, les organisations de la société civile, les jeunes et les déplacés des attaques armées qui frappent le Burkina Faso depuis 2015 ont participé à ces rencontres, la charte stipule que le président de la période de transition « n’est pas habilité à se présenter aux élections présidentielles, législatives ou municipales qui seront organisées pour mettre fin à la période de transition ».

Cette interdiction s’applique également aux 25 membres du gouvernement de transition, dirigés par « le premier ministre qui est un civil », outre le président et le gouvernement, les organes de la période de transition comprennent un « conseil d’orientation et de contrôle transitoire », dont la tâche est de déterminer « les grandes orientations de la politique de l’État », et une « assemblée législative de la période de transition » qui sera composé de 75 membres, selon le document constitutionnel, l’une des principales tâches de l’autorité pendant la période de transition est de « lutter contre le terrorisme, restaurer l’unité du territoire national » et « assurer sa sécurité », et « d’apporter une réponse efficace et urgente à l’aide humanitaire crise et les drames sociaux, économiques et sectaires causés par l’insécurité ». Il est également censé pendant cette période « renforcer la gouvernance et combattre la corruption ».

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