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Mali : Plus de 200 militants tués lors d’une opération militaire au Sahel

Mali : Plus de 200 militants tués lors d'une opération militaire au Sahel

Dans la soirée du vendredi 1er avril, l’armée malienne a annoncé que 203 combattants appartenant à des « groupes terroristes armés » avaient été tués lors d’une opération dans le centre du Mali, menée du 23 au 31 mars, l’armée a indiqué dans un communiqué que cette opération « de grande envergure », qui s’est déroulée dans la « zone de Mura, à 17 km au nord-est de Kwakguru dans le district de Djinne », a permis l’assassinat de « 203 combattants » appartenant à des « groupes terroristes armés ». , notant qu’il a également permis « l’arrestation de 51 personnes » et la récupération de « grandes quantités d’armes et de munitions ».

L’AFP n’a pas pu vérifier le bilan des morts donné par l’armée malienne, la Mission des Nations unies au Mali (Minusma) a indiqué jeudi dans un communiqué que les violences djihadistes ont fait des dizaines de civils ces dernières semaines dans le centre-est du pays et la région du Triangle frontalier, cette vaste région a connu des semaines de violence et d’affrontements entre de nombreuses formations armées régulières et irrégulières, y compris des groupes affiliés à Al-Qaïda et à l’État islamique, les jihadistes sont accusés d’avoir attaqué des civils soupçonnés de collaborer avec leurs ennemis ou de les dénoncer aux autorités, dans son communiqué, la MINUSMA a exprimé sa « vive préoccupation » face à la « détérioration significative de la situation sécuritaire ces dernières semaines dans le soi-disant Triangle tri-frontalier entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso, notamment à Tissit, Talatay, Ansongo et la Ménaka Région ».

Préoccupé par les violations des droits de l’homme au Mali, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, dans un rapport au Conseil de sécurité de l’ONU cette semaine, a appelé l’armée du pays et ses « partenaires » à respecter leurs « obligations internationales » lors de leurs opérations antiterroristes, « J’insiste sur le devoir de l’Etat de faire tout ce qui est en son pouvoir pour promouvoir la responsabilité et veiller à ce que ses opérations militaires, y compris celles avec ses partenaires bilatéraux, soient menées conformément à ses obligations internationales », a déclaré António Guterres dans ce document confidentiel obtenu par l’AFP.

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