Politique

Le Conseil de sécurité de l’ONU approuve à l’unanimité la formation d’une nouvelle force de paix en Somalie

Le Conseil de sécurité de l'ONU approuve à l'unanimité la formation d'une nouvelle force de paix en Somalie

Le Conseil de sécurité des Nations unies a voté à l’unanimité la formation d’une nouvelle force de maintien de la paix de l’Union africaine en Somalie dont la mission est de combattre les djihadistes d’Al-Shabab jusqu’à fin 2024, la nouvelle force, baptisée « Atmis », remplacera la force actuelle, « AMISOM » (la mission de l’Union africaine en Somalie).

Le nombre de membres de cette nouvelle force est de 20 000 militaires, policiers et civils, qui sera progressivement réduit à zéro d’ici le 31 décembre 2024.

Les Émirats arabes unis, qui préside le Conseil de sécurité, ont annoncé en mars qu’« après plusieurs mois de pourparlers constructifs, le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté une résolution (…) reconfigurant l’AMISOM. Il s’agit désormais de la Mission de transition de l’Union africaine en Somalie (ATMIS) », les Etats-Unis se sont félicités de cette « occasion rare pour le Conseil de contribuer à la reconfiguration » d’une mission de maintien de la paix, malgré la crise diplomatique aux Nations unies avec la Russie à propos de la guerre en Ukraine, l’ambassadeur adjoint des États-Unis auprès des Nations Unies, Richard Mills, a salué « les efforts du gouvernement fédéral somalien, de l’Union africaine et des autres parties prenantes » concernant le dossier du conflit armé dans ce pays d’Afrique de l’Est.

Le diplomate américain a noté que les djihadistes d’Al-Shabaab « présentent à la Somalie et plus largement à l’Afrique de l’Est une menace redoutable et résiliente ». Par conséquent, une « force internationale dirigée par l’Afrique », comme Atmis, était nécessaire pour affronter « la branche la plus importante et la mieux financée d’Al-Qaïda », et a pris fin le 31 mars, le mandat de l’AMISOM, qui a été créé en 2007, le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a recommandé au début de ce mois de le prolonger jusqu’au 31 décembre, le nombre actuel de 19 626 militaires, policiers et civils, selon la décision votée jeudi, le plan de suppression de nombreux Atmis sera mis en œuvre en quatre phases jusqu’au départ de tous les salariés fin 2024.

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