En Algérie, d’anciens prisonniers d’opinion ont révélé à notre site web le cycle sans fin de torture qu’ils ont subi dans les prisons algériennes à la fois lors de leur arrestation et pendant de leur transfert entre les différents centres de détention, où ils ont mentionné que la torture faisait partie d’une « fête de bienvenue » dominée par de nombreuses violations à leur arrivée à la prison.
Dans certains cas, des prisonniers sont torturés chaque jour pour de simples « infractions » aux lois carcérales, notamment pour avoir parlé à d’autres détenus ou en exigeant que leurs cellules soient nettoyées.
De nombreux prisonniers, à qui nous avons discuté, ont déclaré avoir été battus avec des tuyaux en plastique, des tiges de silicone et des bâtons en bois, brûlés avec des mégots de cigarettes, et d’autres ont été obligés de se tenir debout dans l’eau et de recevoir des décharges électriques.
En plus de certaines techniques utilisées, et qui sont très courantes, où chacune est appelée par un pseudonyme et attachée à une planche rétractable appelé « avion » avec sa face vers le haut, puis le déplacement de chaque partie de la planche vers l’autre.
Parmi les techniques figure la « roue » où les détenus sont obligés de s’asseoir sur un châssis de roue avec leur front vers le sol et les genoux ou leurs chevilles, puis ils sont battus, alors que des hommes et des femmes ont été victimes de viol et de harcèlement sexuel, et des femmes sont menacées de viol devant leurs proches dans le but de » leur extirper » des aveux, tout cela s’appelle la fête d’accueil des prisonniers des opposant au régime en Algérie.
