Politique

Une personne a été tuée dans des affrontements entre manifestants et forces de sécurité soudanaises à Khartoum

Une personne a été tuée dans des affrontements entre manifestants et forces de sécurité soudanaises à Khartoum

Le Comité des médecins soudanais a annoncé la mort d’une personne lors des manifestations appelées par les soi-disant comités de résistance à Khartoum, pour exiger le procès des personnes impliquées dans le meurtre de manifestants et l’établissement d’un État civil, des manifestations ont éclaté à la station « Bashdar » du quartier Al-Dim (au sud de Khartoum) hier jeudi et les forces de sécurité soudanaises ont tiré des gaz lacrymogènes sur les manifestants. Le correspondant d’Al-Jazeera a déclaré que la région avait été témoin d’affrontements entre des manifestants et les forces de sécurité ; Cela a conduit au retrait des forces de sécurité de la gare de Pashadar, et les manifestants, partis de la gare de Pashadar, se sont dirigés vers la gare « Sharoni », située à proximité du palais présidentiel à Khartoum.

Les manifestants ont appelé l’armée à « retourner à la caserne », dénonçant la forte emprise des forces armées sur la politique et l’économie au Soudan, qui a été dominé par l’armée pendant la plupart des périodes depuis son indépendance il y a 66 ans, le Comité des médecins (non gouvernemental) a déclaré – dans un communiqué – que le défunt (dont l’identité n’était pas connue) est décédé « à la suite d’avoir été écrasé par un véhicule blindé des forces du coup d’État, provoquant lui des blessures à la tête, à la poitrine et à l’abdomen », le communiqué indique que le nombre total de victimes a atteint 95 morts depuis le 25 octobre 2021. Les autorités soudanaises n’ont pas émis de commentaire sur le communiqué de la commission médicale.

Il convient de noter que le Soudan a connu des manifestations depuis octobre dernier, en rejet des mesures exceptionnelles prises par le chef de l’armée, Abdel Fattah Al-Burhan, notamment l’imposition de l’état d’urgence et la dissolution des Conseils de souveraineté et des ministres de transition. . Al-Burhan a nié que ce qu’il avait fait était un coup d’État militaire, soulignant qu’il avait pris ces mesures pour « corriger le cours de la phase de transition », s’engageant à céder le pouvoir soit par des élections, soit par un consensus national.

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