Politique

Le président tunisien menace ceux qui veulent contrecarrer le référendum sur la constitution

Le président tunisien menace ceux qui veulent contrecarrer le référendum sur la constitution

Le président tunisien Kais Saied a menacé ceux qu’il a décrits comme « voulant contrecarrer le référendum » sur le projet de constitution, expliquant qu' »il n’y a pas de place pour la tolérance car il s’agit du sort d’un Etat et d’un peuple », tandis que le Front du salut a mis en garde contre ce il décrit comme une vague de liquidations politiques que les autorités peuvent présenter.

Le président tunisien a reçu, ce lundi au palais de Carthage, le chef de la Haute Autorité indépendante pour les élections, Farouk Bouaskar, et a souligné « la nécessité de l’impartialité de tous les partis et de l’attention aux tentatives de pénétrer le processus d’inscription », Saied a réitéré – selon le communiqué de la présidence tunisienne publié sur sa page Facebook officielle – la « nécessité d’un travail intensif pour que la campagne d’explications se déroule dans les meilleures conditions et pour assurer la neutralité de tous les équipements publics afin que le peuple se fissure dans son opinion » librement sur le projet de constitution qui établira une nouvelle république ».

Il a également expliqué que « la possibilité de changer les bureaux de vote a été trafiqué », et souligné qu’« il faut prendre toutes les mesures pour que cela ne se reproduise plus, et prendre toutes les mesures pour que chaque partie assume pleinement ses responsabilités,  » selon le texte du communiqué, dans le même contexte, le président tunisien a reçu la Première ministre Najla Bouden, et l’entretien a abordé « l’état d’avancement d’un certain nombre d’équipements publics et la préparation en cours de la date du référendum du 25 juillet ».

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Le Front du salut national, l’opposition, a mis en garde lundi contre ce qu’il a décrit comme une vague de liquidations politiques que les autorités pourraient faire avancer, alors que le chef du Front du salut, Ahmed Najib al-Shabi, a déclaré que le pays assistait à des campagnes qui précèdent le référendum sur le nouveau projet de constitution et visent à créer l’atmosphère propice à la poursuite de la sécurité des dirigeants politiques.

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