Politique

Reprise des négociations sur le barrage de la Renaissance à Khartoum entre l’Égypte, le Soudan et l’Éthiopie

Reprise des négociations sur le barrage de la Renaissance à Khartoum entre l'Égypte, le Soudan et l'Éthiopie

 

Dimanche, un nouveau cycle de pourparlers a commencé à Khartoum entre le Soudan, l’Égypte et l’Éthiopie, au sujet du barrage de la Renaissance en cours de construction par Addis-Abeba sur le Nil, et le Caire et Khartoum s’opposent aux mécanismes de son fonctionnement. Dans ce contexte, le ministre éthiopien de l’Irrigation a déclaré que les négociations se déroulent par « vidéoconférence » et se poursuivront pendant une semaine.

Ces négociations se dérouleront par « vidéoconférence » et dureront une semaine, selon ce qui a été annoncé jeudi sur Twitter, le ministre éthiopien de l’Irrigation, Seleshi Bekele.

Ce barrage, qui sera utilisé pour produire de l’électricité, soulève des différends, notamment avec l’Égypte, qui compte cent millions d’habitants, qui dépend du Nil pour fournir 97% de ses besoins en eau.

L’Égypte et le Soudan, les deux pays en aval du Nil, veulent parvenir à un accord contraignant sur l’exploitation du barrage, ce que l’Éthiopie n’a pas accepté. Les tensions se sont intensifiées entre Le Caire et Addis-Abeba l’été dernier lorsque l’Égypte a déposé une plainte auprès du Conseil de sécurité de l’ONU.

Les négociations sont principalement confrontées à des désaccords sur la durée de remplissage du barrage, un sujet qui est devenu plus urgent après que l’Éthiopie a annoncé le 21 juillet qu’elle avait atteint son taux de remplissage cible la première année.

Les Nations Unies parrainent ces négociations et sont également suivies par l’Union européenne, le Fonds monétaire international, les États-Unis et la Banque mondiale.

Le président américain Donald Trump a évoqué fin octobre le risque de destruction du barrage par l’Égypte, ce qui a provoqué la colère de l’Éthiopie. Trump a déclaré à l’époque: « La situation est très dangereuse (…) ils (les Egyptiens) finiront par détruire le barrage. Je le dis haut et fort: ils détruiront ce barrage. Ils doivent faire quelque chose. »

  Des volontaires du Croissant-Rouge soudanais viennent en aide à un hôpital de Khartoum

 

 

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