Politique

L’ONU appelle les autorités nigérianes à enquêter sur la mort de manifestants pacifiques

L'ONU appelle les autorités nigérianes à enquêter sur la mort de manifestants pacifiques

Des experts indépendants de l’ONU ont appelé les autorités nigérianes à mener une enquête indépendante crédible sur les récents meurtres illégaux d’au moins 12 manifestants pacifiques par des soldats.

Les Nigérians sont descendus dans les rues lors de manifestations à travers le pays depuis le 8 octobre pour protester contre les violations commises par l’équipe spéciale antivol connue sous le nom de SRAS.

Les manifestants avaient été accueillis avec des canons à eau, des gaz lacrymogènes et des balles réelles, blessant des centaines et en tuant un nombre indéterminé.

En outre, les services de sécurité auraient arrêté et battu des manifestants, ainsi que des attaques par d’autres militants.

Les caméras de surveillance et les lampes de la place Lekki avaient apparemment été éteintes peu de temps avant que les soldats n’ouvrent le feu sur les manifestants pacifiques. Ils ont souligné que cela indique «un niveau inquiétant de préméditation».

Les experts des droits de l’homme ont souligné la nécessité d’enquêter de manière indépendante et impartiale sur les brutalités policières systématiques et le recours excessif à la force contre des civils.

En plus de mener une enquête indépendante, les experts ont appelé les autorités à clarifier la raison du déploiement militaire et qui a émis l’ordre.

Ces rapports comprennent le rapport 2019 de la Commission nationale des droits de l’homme sur le SRAS et le rapport de 2018 publié par la Commission présidentielle d’enquête pour examiner le respect par les forces armées des obligations en matière de droits de l’homme et des règles d’engagement.

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Pendant des années, les autorités ont promis de lutter contre les violations des droits humains commises par les forces de sécurité. Les témoignages de centaines de victimes et de proches de ceux qui sont décédés ont été recueillis et des pétitions ont été envoyées, mais ils n’ont reçu aucune compensation, pas même un aveu de violation de leurs droits. Il est essentiel que le gouvernement publie tous ces rapports publiquement avant de commencer de nouvelles enquêtes. « 

 

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