Politique

L’Éthiopie annonce l’achèvement du troisième remplissage du barrage de la Renaissance

L'Éthiopie annonce l'achèvement du troisième remplissage du barrage de la Renaissance

Les médias officiels éthiopiens ont rapporté qu’Addis-Abeba a achevé avec succès le troisième remplissage du barrage de la Renaissance, et l’agence de presse Walta (gouvernement) a déclaré que l’Éthiopie a achevé avec succès le troisième remplissage du barrage de la Renaissance, aujourd’hui, elle a déclaré que le Premier ministre éthiopien, Abi Ahmed, a inauguré hier la neuvième unité du barrage, ce qui signifie que l’Éthiopie produira 270 mégawatts d’électricité à partir de la deuxième turbine qui a commencé à fonctionner hier.

Il est à noter que la première turbine du barrage a commencé à produire de l’électricité en février 2022, avec 270 mégawatts d’énergie hydroélectrique, ce qui porte la puissance totale générée par le barrage de la Renaissance à 540 mégawatts, selon l’agence éthiopienne, la construction de 83,3% du barrage de la Renaissance, le plus grand barrage hydroélectrique d’Afrique, est achevée, tandis que les travaux de l’usine électromécanique ont atteint 61% et les travaux de génie civil sont achevés à 95%, le barrage de la Renaissance se trouve à 600 mètres au-dessus du niveau de la mer et retient plus de 22 milliards de mètres cubes d’eau dans le réservoir du barrage, tandis que la capacité totale du réservoir est de 74 milliards de mètres cubes, le barrage devrait soutenir les économies africaines avec plus de 6000 mégawatts d’énergie électrique lorsqu’il sera achevé en 2024.

Et le ministère égyptien des Affaires étrangères a annoncé, dans un communiqué, qu’Addis-Abeba avait notifié au Caire le début du troisième remplissage du barrage, tandis que ce dernier a adressé une lettre d’objection et de refus de ce remplissage au Conseil de sécurité de l’ONU, il convient de noter que les négociations sur le barrage sont gelées depuis plus d’un an et que le Caire et Khartoum adhèrent à la conclusion d’abord d’un accord tripartite sur le remplissage et l’exploitation du barrage afin d’assurer le flux continu de leur part annuelle des eaux du Nil, mais l’Éthiopie refuse de le faire.

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