Politique

L’Egypte libère un chef rebelle tchadien emprisonné depuis des mois

L'Egypte libère un chef rebelle tchadien emprisonné depuis des mois

Le gouvernement égyptien a gracié un rebelle tchadien emprisonné pendant des mois en Egypte, il a été libéré et doit rentrer dans son pays en fin de semaine, ont indiqué mercredi à l’AFP son frère et le gouvernement tchadien, Tom Erdimi, le frère jumeau de Timan Erdimi, chef du groupe armé tchadien « Union des forces de résistance », a été libéré mardi après avoir passé des mois en prison en Egypte et rentrera au Tchad « à la fin de la semaine », son frère , contacté par l’AFP.

L’un des chefs rebelles les plus en vue du Tchad, Timan Erdimi, est rentré dans son pays à la mi-août après 17 ans d’exil, pour participer aux pourparlers nationaux visant à ouvrir la voie aux élections après la prise du pouvoir par l’armée l’année dernière, les frères Erdimi, apparentés à l’ancien président tchadien Idriss Déby Itno, étaient dans les années 1990 deux figures incontournables du régime Déby, qui a gouverné le pays pendant trente ans d’une main de fer. Tom Erdimi a été son directeur de cabinet en 1991, puis a commandé une partie des activités pétrolières du pays d’Afrique centrale, mais Teman et Tom Erdimi se sont rebellés contre le président en 2005 et ont mené des attaques visant à renverser le pouvoir en 2008 et 2019, ce qui les a conduits à être condamnés à mort par contumace alors qu’ils étaient à l’étranger.

La libération de Tom Erdimi était l’une des conditions pour que « l’Union des Forces de la Résistance » rejoigne le dialogue national global qui se tient actuellement à N’Djamena entre les représentants de la société tchadienne sur la promesse de l’actuel président de transition, Mohamed Idriss Deby Itno, qui a pris le pouvoir en avril 2021 après la mort de son père, Idriss Deby au front, le porte-parole du gouvernement tchadien Abdel Rahman Kalamallah a confirmé à l’AFP que Tom Erdimi « a été libéré et est actuellement entouré de ses enfants », soulignant que Mohamed Idriss Deby « a facilité sa libération ». Mais il a souligné que cette question est une « affaire égyptienne ».

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