Politique

La CEDEAO menace d’imposer des sanctions « sévères » aux autorités de transition en Guinée

La CEDEAO menace d'imposer des sanctions "sévères" aux autorités de transition en Guinée

Le président tournant de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le président de la République de Guinée-Bissau, Amr Sissoko Embalo, a mis en garde les autorités de transition en Guinée contre l’extension de la période de transition à 36 mois, notant que cela exposerait le pays à sanctions sévères par le groupe, Embalo, qui s’exprimait mercredi dans une interview à France 24, depuis New York, où il participe à la 77e session de l’Assemblée générale des Nations unies, a appelé les autorités de transition en Guinée à réduire la période de transition à 24 mois.

Il a déclaré que les 36 mois fixés par les autorités de transition sont « inacceptables », ajoutant : « Si l’armée insiste sur trois ans, il y aura des peines sévères. C’est inacceptable », Embalo n’a pas précisé la nature de ces sanctions, mais le groupe, dans un communiqué début juillet, après son sommet régulier à Accra, a menacé d’imposer des sanctions économiques et financières à la Guinée, le groupe avait imposé des sanctions économiques et financières à l’État du Mali après que ses autorités de transition aient été intransigeantes en prolongeant la période de transition et aient présenté une proposition pouvant aller jusqu’à 5 ans, les déclarations du président tournant de la CEDEAO précèdent un sommet extraordinaire des dirigeants du groupe, qui devrait être organisé en marge de l’Assemblée générale des Nations unies à New York, où les dirigeants se réuniront aujourd’hui, jeudi, et aborder, parmi les sujets à l’ordre du jour, la situation en Guinée et la gestion par les autorités de la période de transition.

  Qu’est ce qui a poussé Hollande à cajoler l'Algérie et à gronder Macron ?

La CEDEAO avait suspendu l’adhésion de la Guinée après le coup d’État du colonel Mamadi Doumbia contre l’ancien président Alpha Condé début septembre 2021, près d’un an après que Condé a modifié la constitution, lui permettant de remporter un troisième mandat présidentiel, qui s’est heurté à une forte opposition des Guinéens.

Ajouter un commentaire

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les plus lus

To Top