Politique

Nomination de Mohamed Deby en tant que président pour une période transitoire de deux ans au Tchad

Nomination de Mohamed Deby en tant que président pour une période transitoire de deux ans au Tchad

Hier, le président tchadien Mohamed Idriss Deby a été nommé pour une nouvelle période transitoire de deux ans, selon les résultats du dialogue national global conclu il y a deux jours, qui a approuvé une nouvelle période transitoire de 24 mois, dans un discours prononcé à cette occasion, le président Mohamed Idriss Deby Itno a déclaré que « la première phase de la période de transition a permis d’assurer la continuité de l’entité étatique, d’assurer la paix, la tranquillité et la sécurité de la population, de préserver l’intégrité de la patrie et de protéger la souveraineté internationale de la République du Tchad ».

Deby s’est engagé à consacrer la nouvelle phase de transition à « la mise en œuvre des résultats du dialogue national global et souverain et à la formation d’un gouvernement d’union nationale », œuvrant pour « le retour de l’ordre constitutionnel et le développement humain », le jeune général a expliqué que « la sécurité intérieure occupera une place essentielle dans le travail du gouvernement pour mettre fin aux conflits entre les communautés locales et au phénomène des bandits, qui continue de faire souffrir les familles tchadiennes », Deby a ajouté que la sécurité alimentaire sera au cœur des priorités du gouvernement, notant qu’« un vaste dispositif sera mis en œuvre pour soutenir les secteurs de l’agriculture et de l’élevage afin de suivre le rythme de nos producteurs pour produire et nourrir tous les Tchadiens à partir de nos terres et de notre bétail ».

L’inauguration de Deby s’est déroulée en présence du président nigérian Muhammadu Buhari, de la ministre centrafricaine des Affaires étrangères Sylvie Baikou et de Didi Mazinga Mukanzo, ministre de l’Intégration régionale et de la Francophonie de la République démocratique du Congo, une grande partie de l’opposition tchadienne a boycotté le dialogue, qui a commencé ses travaux le 20 août, proclamant son refus de « léguer le pouvoir », ainsi qu’un certain nombre de mouvements rebelles armés l’ont boycotté.

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